La question kurde : passé et présent

Questions kurdeAuteur : Jordi Tejel Gorgas

La question kurde émerge au début du XXe siècle comme une question « minoritaire » liée à l’apparition des États-nations modernes au Moyen-Orient, avec des rythmes différenciés, au gré des évolutions des systèmes politiques et des rapports de force dans chacun des États. En même temps, la « question kurde », de par sa nature transfrontalière, ne peut pas être comprise dans sa complexité si l’on néglige les connexions intra-kurdes, mais également la gestion régionale du conflit kurde par les Etats concernés. En ce sens, cet ouvrage repose sur une grille de lecture à plusieurs niveaux d’observation, introduisant des variations dans les échelles d’analyses afin de proposer des interprétations fines et parfois paradoxales sur la question kurde, notamment grâce à la mise en valeur d’une vaste recherche archivistique et des expériences de terrain de l’auteur.

Jordi Tejel Gorgas est enseignant-chercheur à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève. Docteur en sociologie (EHESS) et en histoire (Université de Fribourg), il consacre ses travaux à la fois à l’étude de la question kurde et aux mouvements de protestations, en particulier estudiantins, au Moyen-Orient dans une perspective socio-historique.

Commander le livre sur le site de L’Harmattan

CONFLUENCES MÉDITERRANÉE

CONFLUENCES MÉDITERRANÉE

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Trump et le Moyen-Orient une politique irréfléchie de puissance

Le 16 décembre, le Sénat des États-Unis votait à une large majorité une résolution interdisant toute aide militaire américaine à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen. Même si ce vote est symbolique, c’est la première fois que l’une des deux chambres du Congrès affirme sa souveraine autonomie sur une question de guerre ou de paix, sous le « War Powers Act » (loi fédérale de 1973 limitant les pouvoirs du Président d’engager les forces armées dans des conflits sans le consentement du Congrès). Le Sénat passait aussi une résolution mettant nommément en cause le Prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) pour le meurtre de Jamal Khashoggi et exigeait des comptes à l’État saoudien.

Lire la suite »
Lettre d’information de l’iReMMO

Lettre d'information d'ireMMO-Suds

Recevez toutes les infos sur les activités de l’iReMMO à Marseille