Dès les origines, une humanité métisse et migrante : séance inaugurale 2017-18

Samedi 23 septembre 2017 (10h30-17h)

Dans le cadre du cycle 2017-2018 de l’Université populaire sur L’Histoire méditerranéenne de la France.

L’horizon préhistorique de la France est celui d’un espace humain que rien ne différencie encore du reste du monde préhistorique. Et pourtant, à partir de 6000 ans avant notre ère, les groupes humains qui peuplent ce territoire viennent bien du Proche-Orient avec dans leurs bagages blé, orge, chèvres et outils qui favorisent leur sédentarisation. L’ancrage méditerranéen se renforce avec l’hellénisation. Enfin en matière d’ancêtres de la France, le mythe des origines celtiques (forgé au XIXe siècle) mérite d’être revu au profit d’une fusion gallo-romaine bien plus méditerranéenne que germanique.

Séance 1 – 10h30-12h
5800 avant J.-C. Dans la multitude orientale des champs de blé 
Jean-Paul Demoule, professeur de Protohistoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut universitaire de France.

 

Séance 2 – 13h45-15h15
600 avant J.-C. La Grèce avec ou sans la Gaule
Vincent Azoulay, professeur d’Histoire ancienne à l’Université Paris-Est-Marne-la-Vallée. Ancien membre junior de l’Institut universitaire de France (2010-2015)

Séance 3 – 15h30:
52 avant J.-C. Alésia ou le sens de la défaite 
Yann Potin, historien et archiviste. Maître de conférences associé en Histoire du droit à l’Université Paris-Nord, il travaille aux Archives nationales au sein du département Education, cultures et affaires sociales.
(Séance annulée en raison d’une indisponibilité de l’intervenant)

Avec le soutien de :

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