Le Hezbollah face à la guerre de Gaza

Miliciens du Hezbollah rassemblés devant un poing embrassant un fusil, symbole du parti

Mercredi 24 janvier 2024 | 18h30-20h30

Dominique Avon, directeur d’études à l’EPHE, PSL, chaire «Histoire intellectuelle du sunnisme contemporain», il est agrégé d’histoire et licencié d’arabe. Il dirige l’Institut d’études de l’Islam et des Sociétés du monde musulman (EHESS-CNRS), Karim-Emile Bitar, professeur de relations internationales, il est chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), Associate Fellow au Geneva Center for Security Policy (GCSP) et Non-Resident Scholar au Middle East Institute (MEI) de Washington DC.

Modération: Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

« Les Libanais sont exsangues avec cette crise économique » – Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

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À Beyrouth, jeudi 14 octobre, des manifestations des mouvements chiites Hezbollah et Amal ont dégénéré faisant 7 morts et 32 blessés dans le quartier de Tayouné, ancienne ligne de démarcation chiite-chrétienne. Ils protestaient contre le juge en charge de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020. Les forces de l’armée ont été déployées, mais ces événements font craindre un retour à la guerre civile comme en 1975. Les explications d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée-Moyen Orient et maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

De Samir Kassir à Lokman Slim : le Liban, haut lieu de l’assassinat politique

Lundi 22 mars 2021
En raison de la situation sanitaire actuelle, l’iReMMO organisera toutes ses rencontres « Controverses » et « Midis » en ligne, à tarif libre.
Rencontre avec Karim-Emile Bitar, énarque, géopolitologue et consultant, dirige actuellement l’Institut des sciences politiques (ISP) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ, Liban), Jamil Mouawad, docteur en sciences politiques. 
Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO. 

Guerre du Liban, un Israélien accuse

L’Harmattan – 2007
La guerre lancée par l’État d’Israël contre le Liban après la capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah a crevé les écrans du monde entier en juillet-août 2006. Dans quelles conditions le pouvoir israélien a-t-il mené cette guerre dévastatrice ? Pourquoi et comment la grande majorité des Israéliens ont-ils apporté leur soutien à cette entreprise destructrice ? Pendant 33 jours de guerre, Uri Avnery, chroniqueur, combattant infatigable de la paix, a écrit deux articles par semaine, qui nous aident à mieux percevoir la réalité du pouvoir israélien et de la société israélienne.

Liban : récit d’une catastrophe annoncée

Vendredi 9 octobre 2020
En raison de la situation sanitaire actuelle, l’iReMMO organisera toutes ses rencontres « Controverses » et « Midis » en ligne à tarif libre.
Rencontre avec Ziad Majed, politiste franco-libanais de retour du Liban, professeur et directeur du programme des études du Moyen-Orient à l’Université américaine de Paris (AUP), membre de l’iReMMO. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, articles et études sur les réformes, les transitions démocratiques, les élections, la société civile et la citoyenneté au Liban, en Syrie et dans la région arabe, dont Syrie, la révolution orpheline (Actes Sud, 2014) et Dans la tête de Bachar al-Assad (avec Farouk Mardam-Bey, Subhi Hadidi, Actes Sud, 2018).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Liban : la guerre de 1975-1990 dans le rétroviseur

N°112 – Printemps 2020
Dossier dirigé par Roula Abi Habib Khoury et Dima de Clerck.
Il aura suffi de l’annonce par le gouvernement d’une taxe sur l’application de messagerie WhatsApp pour qu’éclate un mouvement de contestation populaire inédit dans l’histoire du Liban contemporain. En ce 17 octobre 2019, trente années après l’accord de Taëf, censé mettre un terme à la Guerre du Liban et permettre au pays exsangue de renaître de ses cendres, une limite est franchie. Il va sans dire que ce ras-le-bol cache un mal plus profond. Celui-ci prend racine dans les graves dysfonctionnements qui sévissent depuis la fin des hostilités armées en 1990 et l’installation de la tutelle syrienne. La fin de cette dernière, suite à l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005, laisse la place à une crise de pouvoir et à une paralysie politique nées des rivalités inter et intra-communautaires sur fond de corruption généralisée et institutionnalisée (y compris au sein du pouvoir judiciaire), de clientélisme et d’impunité qui ont marqué les années 1992-2005.

 

Le Liban et son système confessionnel face au Covid-19

Jeudi 9 avril 2020
Entretien avec Nicolas Dot-Pouillard, docteur en études politiques, chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient (Beyrouth), membre du comité de rédaction d’Orient XXI.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Chiismes politiques aujourd’hui

Mardi 21 janvier 2020
Rencontre avec Erminia Chiara Calabrese, post-doctorante à l’EHESS/CESOR , auteure notamment de Militer au Hezbollah. Ethnographie d’un engagement dans la banlieue sud de Beyrouth (Karthala-IFPO, 2016), Robin Beaumont, doctorant à l’EHESS et doctorant associé à l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo), ancien élève de l’École normale supérieure et de Sciences Po, Vincent Geisser, docteur en science politique, chercheur à l’Iremam, directeur de la revue Migrations société.

« Israël : jamais deux sans trois », article de Dominique Vidal, membre de l’iReMMO

Pictogramme éditorial

15 janvier 2020 Israël : Jamais deux sans trois Par Dominique Vidal C’est du jamais vu dans l’histoire de l’État d’Israël : pour la troisième fois en un an, des élections législatives anticipées se tiendront le 2 mars prochain. Même cause, mêmes effets : Benyamin Netanyahou cherche toujours à obtenir à la Knesset une majorité lui permettant de […]

Liban : la révolution d’une nation ?

Vendredi 6 décembre 2019
Anatomie d’un système en faillite
avec Rayan Haddad, docteur en relations internationales de Sciences Po Paris, membre du CCMO, Erminia Chiara Calabrese, post-doctorante à l’EHESS/CESOR, Roland Riachi, chercheur associé à l’Université américaine de Beyrouth.
Modération : Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.
Quelles perspectives pour l’après-soulèvement?
avec Sara Haidar, doctorante à l’université de  Paris Nanterre, Alex Issa, docteur en sciences politiques, Nour Kilzi, doctorante en droit international.
Modération: Ziad Majed, politologue.

Réfugiés syriens au Liban, une « crise » en puissance ?

Jeudi 20 juin 2019
Dans le cadre de l’exposition « C’est Beyrouth », du 28 mars au 28 juillet 2019. Avec Nicolas Puig, anthropologue, directeur de recherche à l’IRD et directeur-adjoint de l’Urmis, Élisabeth Longuenesse, chercheuse, spécialiste du travail et du syndicalisme, et des migrations et mobilités au Proche-Orient. Modération : Hala Kodmani, journaliste-reporter à Libération

Proche-Orient : histoire secrète d’un succès diplomatique français

Lundi 14 janvier 2019
Rencontre avec Hervé de Charette, ancien ministre, en particulier des Affaires étrangères de 1995 à 1997. Il a également été ministre délégué à la fonction publique et au plan (1986-1988) et ministre du logement (1993-1995). Maître des requêtes au Conseil d’État, il a aussi été maire de Saint-Florent-le-Vieil de 1989 à 2014, et député de Maine-et-Loire entre 1988 et 2012.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Liban : après la victoire du Hezbollah

Jeudi 7 juin 2018
Rencontre avec Nicolas Dot-Pouillard, docteur en études politiques, chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient (Beyrouth) et core-researcher au sein du programme When authoritarianism fails in the Arab world (Wafaw). Ancien senior analyst pour l’International Crisis Group en Tunisie. Auteur de La Mosaïque éclatée. Une histoire du mouvement national palestinien (1993-2016) (Actes Sud, 2016), Tunisie : la révolution et ses passés (Iremmo/L’Harmattan, 2013), et avec Wissam Alhaj et Eugénie Rébillard, de De la théologie à la libération : histoire du Jihad islamique palestinien (La Découverte, 2014).
Modération : Dominique Vidal, historien et journaliste

Élections politiques au Liban : nouveautés et complexités

Jeudi 7 juin 2018
Entretien avec Nicolas Dot-Pouillard, docteur en études politiques, chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient (Beyrouth) et core-researcher au sein du programme When Authoritarianism Fails In The Arab World (WAFAW). Ancien senior analyst pour l’International Crisis Group en Tunisie. Auteur de La Mosaïque éclatée. Une histoire du mouvement national palestinien (1993-2016) (Actes Sud, 2016), Tunisie : la révolution et ses passés (Bibliothèque de l’iReMMO/L’Harmattan, 2013), et avec Wissam Alhaj et Eugénie Rébillard, de l’ouvrage De la théologie à la libération : histoire du Jihad islamique palestinien (La Découverte, 2014).

Moyen-Orient : le pivot russe

Mercredi 2 mai 2018
Présentation du N° 104 de la revue « Confluences Méditerranée » : Moyen-Orient : le pivot russe
Rencontre avec Noémie Rebière, doctorante à l’Institut français de géopolitique (Paris 8), spécialiste de la Turquie et des enjeux de sécurité énergétique, Taline Ter Minassian, professeure d’histoire contemporaine de la Russie et du Caucase à l’INALCO, Sébastien Abis, administrateur au Centre international des Hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) et analyste géopolitique sur l’espace méditerranéen, l’agriculture et l’alimentation.
Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO et professeur émérite des Universités.

Militer au Hezbollah

mercredi 18 janvier 2017
Erminia Chiara Calabrese, auteure de l’ouvrage Militer au Hezbollah. Ethnographie d’un engagement dans la banlieue sud de Beyrouth (éditions Karthala/ifpo, 2016), post-doctorante au CNRS (IREMAM, Aix-en-Provence) au sein du programme Labex Med.
Modération : Xavier Guignard, ATER et doctorant en science politique à l’Université Paris I.

Syrie : Anatomie d’une guerre civile

mardi 18 octobre 2016
Rencontre avec Adam Baczko, doctorat à l’EHESS, Gilles Dorronsoro, Professeur à l’Université Paris Panthéon-Sorbonne et Arthur Quesnay, doctorant à l’Université Paris Panthéon-Sorbonne, auteurs de l’ouvrage Syrie : Anatomie d’une guerre civile, ed. du CNRS, 2016.

Iran/Arabie saoudite : une guerre froide

N°97 – Printemps-Été 2016
Dossier dirigé par Agnès Levallois et Clément Therme
Le 3 janvier 2016, la rupture des relations diplomatiques entre Téhéran et Riyad est le résultat d’une dégradation continue des relations irano-saoudiennes à la suite des soulèvements arabes de 2011. Si la dimension locale des conflits reste primordiale pour comprendre les causes de l’affaiblissement des Etats dans le monde arabe, force est de constater que l’implication de l’Iran et de l’Arabie Saoudite dans les conflits au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban est désormais un paramètre majeur. Il s’agit en premier lieu d’une instrumentalisation des tensions sectaires par ces Etats qu’elle soit voulue (comme dans le cas de Riyad) ou qu’elle soit subie (comme le montre la politique étrangère iranienne). Cependant, si la variable sectaire est désormais incontournable, elle n’est pas la seule grille de lecture nécessaire pour comprendre les turbulences régionales.

Tragédie syrienne

N° 89 Printemps 2014
Dossier dirigé par Barah Mikaïl
Parler de la Syrie, c’est penser en premier lieu aux drames qui y sévissent. La catastrophe humanitaire provoquée par la guerre atroce qui tient le pays depuis maintenant plus de trois ans est sans précédent régional. Plus de 150 000 morts, 2,5 millions de réfugiés, 6,5 millions de déplacés, et la liste s’allonge jour après jour. Qui plus est, l’ampleur de la destruction des infrastructures de la Syrie provoquée par les lourds affrontements sévissant entre le régime et ses opposants armés indique aussi que le pays aura besoin de temps pour se relever une fois que cette guerre sera derrière nous.

Liban, de problèmes en crises

N° 70 Eté 2009
Dossier dirigé par Ghassan el Ezzi
Depuis son indépendance le Pays du Cèdre va de problèmes en crises politiques qui dégénèrent parfois en guerres civiles comme ce fut le cas en 1958 et entre 1975 et 1990. Deux sources de son malheur semblent demeurer inépuisables : une géopolitique complexe qui a fait de lui une arène de gladiateurs régionaux et internationaux, et un système politique confessionnel hypothéquant toute velléité de créer un Etat de droit moderne et démocratique. Ce numéro revient sur les élections de juin 2009 mais surtout sur les pesanteurs qui entravent l’histoire politique du pays des Cèdres. Il se propose ainsi de dessiner en creux les sorties possibles du cycle de crises qui l’affecte tant.

Médias : stratégies d’influences

N° 69 Printemps 2009
Dossier dirigé par Barah Mikhail
Le thème des médias en Méditerranée est loin d’être épuisé. Bien au contraire, à un moment où les opinions publiques mondiales continuent à voir dans les chaînes télévisées un vecteur incontournable pour leur information, et dans un contexte où foisonnent les chaînes satellitaires, on ne peut que noter l’ascendant pris par l’image et le verbe dans l’accompagnement mais aussi l’orientation de «  la pensée globale ». Evidemment, parler des chaînes satellitaires ne dispense pas pour autant de développer un intérêt pour ces autres médias incontournables que sont la radio, la presse et bien sûr Internet. Tous continuent à susciter un engouement que ce soit en matières d’information, de loisirs et de divertissement, de quête d’un moyen d’être en phase avec un événement important ayant lieu en direct, ou tout simplement de recherche du détail qui fait la différence.

La montée des périls

N° 61 Printemps 2007
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
Depuis une quinzaine d’années, le monde hésite dans un entre-deux opaque : la fin de la bipolarité URSS-USA a laissé libre cours à l’hyperpuissance étatsunienne, cependant que les géants de demain – la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Union européenne peut-être… – ne sont pas encore en mesure d’imposer un nouveau partage des pouvoirs. Dans cet entre-deux libéré de la peur nucléaire, on aurait pu s’attendre à ce que la politique retrouve tous ses droits. Sous la houlette de Washington, des compromis politiques raisonnables auraient pu permettre, semble-t-il, d’éteindre ou de réduire les principaux foyers de tension. Paradoxalement, c’est au contraire à une renonciation apparente aux outils de la politique que l’on a assisté : les deux analyses opposées de Francis Fukuyama sur la fin de l’Histoire, et de Samuel Huntington sur le clash des civilisations, avaient illustré en le théorisant ce retrait.

Hamas – Hezbollah : mouvements islamistes au Levant

13 novembre 2015 –  Autour des livres/Controverse
Rencontre  avec Didier Leroy, chercheur à l’École Royale Militaire (ERM) de Belgique et enseigne à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et à l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Grenoble. Il est également chercheur associé à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et à l’Institut Européen de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro-Arabe (MEDEA), Leila Seurat, chercheure associée au CERI. Elle est titulaire d’un doctorat en science politique de Sciences Po depuis juin 2014 et vient de publier récemment Le Hamas et le monde (Paris, Editions du CNRS 2015).

Le Liban : entre mouvement social et crise politique

Mercredi 30 septembre 2015
Rencontre avec Nicolas Dot-Pouillard, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO) à Beyrouth (Liban), auteur de Tunisie. La révolution et ses passés paru dans la collection Bibliothèque de l’iReMMO aux Éditions L’Harmattan, 2013. Il a publié récemment l’ouvrage collectif De la théologie à la libération, histoire du Jihad islamique palestinien, paru aux Éditions La Découverte, 2014.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Le Hezbollah libanais. De la révolution iranienne à la guerre syrienne

Août 2015 – N° 22
Auteur : Didier Leroy
Il y a plus de trente ans, une petite milice chiite émergeait dans un Liban déchiré par la guerre civile. Soutenue par la République islamique d’Iran, cette force paramilitaire est devenue l’acteur politique le plus influent du pays, notamment par sa résistance à l’occupation israélienne. Critiqué dans son pays et blacklisté à l’étranger, le mouvement de Hassan Nasrallah continue à défrayer la chronique. Engagé dans la guerre syrienne, il assume son statut de force régionale présente sur plusieurs théâtres d’opération. Jusqu’où ira le Hezbollah ?

Rencontre sur la Syrie

30 juin 2015
Rencontre avec : Anis Nacrour, diplomate français, il est actuellement le chef de la délégation de l’Union européenne en Syrie.
Modération : Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération et auteur de La Mort est ma servante : lettre à un ami assassiné (Syrie 2005-2013), Fayard, 2013.

La Syrie et nous

Lundi 13 avril 2015
Rencontre avec : Farouk Mardam-Bey, historien et éditeur, directeur des éditions Sindbad.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Le Liban. De l’État inachevé à l’invention d’une nation

Mai 2017 – N° 18
Auteur : May Maalouf Monneau
L’histoire du Liban est forgée par les tensions et les guerres. L’Etat libanais, qui a bientôt cent ans, peine à trouver la bonne expression politique pour gérer sa société multireligieuse. Depuis sa création, deux Liban vivent et s’affrontent : le Liban politique et le Liban social. La problématique libanaise est celle d’un divorce entre l’Etat et la société. Une fracture capitale à saisir pour déchiffrer l’évolution tortueuse et parfois douloureuse de ce pays.

L’urgence d’une interposition internationale dans la bande de Gaza

La laborieuse reconduction des cessez-le-feu souligne l’extrême difficulté que les Israéliens et les Palestiniens rencontrent pour conclure un accord sur le fond. Il ne peut en être autrement quand on connaît les revendications des deux parties : démilitarisation de la bande de Gaza pour les Israéliens et levée du blocus pour les Palestiniens. Critiqué au sein même de son gouvernement par certains de ses ministres, comme Avigdor Liberman et Naftali Bennett, Benyamin Nétanyahou veut, face à son opinion publique, obtenir un gain substantiel durable. Et non pas seulement une trêve, précaire comme les précédentes en 2006, 2008 et 2012 et laissant au Hamas le temps de se réarmer, par notamment l’acquisition de missiles de plus en plus performants…

Rencontre avec Ali Ahani, ambassadeur de la République islamique d’Iran en France

Mercredi 25 septembre 2013
Rencontre avec Ali Ahani, ambassadeur de la République islamique d’Iran en France. Diplomate de carrière, il a occupé le poste d’ambassadeur de la République Islamique d’Iran en Italie, auprès de la Communauté européenne ainsi que celui de Vice-Ministre des Affaires étrangères à plusieurs occasions.
Modération : Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités et directeur de l’iReMMO et Bernard Hourcade, géographe spécialiste de l’Iran, directeur de recherche émérite au CNRS au sein du laboratoire Mondes iranien et indien.

Pour le peuple syrien

En quelques jours, les attentats sanglants en Turquie et les raids israéliens sur la Syrie sont venus rappeler l’extrême gravité de la tragédie syrienne et les risques de déstabilisation régionale qu’elle comporte. Comme pour ajouter à la confusion, Mme Del Ponte, la magistrate internationale et membre d’une commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, s’est permise, sans preuves, d’accuser l’opposition d’avoir utilisé des armes chimiques. Venant ainsi mêler sa voix – aussitôt désavouée par l’ONU – à toutes celles qui cherchent à nier la réalité d’une situation dans laquelle un régime est entré en guerre contre son propre peuple. On a, en effet, prétendu bien des choses : que les heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre étaient le fait d’éléments infiltrés venus de l’étranger, que l’Observatoire syrien des droits de l’homme publiait systématiquement des informations erronées, que l’opposition était inspirée et instrumentalisée par des Etats hostiles à la Syrie ou qu’elle ne relevait que de la mouvance fondamentaliste sunnite encline aux postures jihadistes et aux alliances avec Al-Qaeda.

Pour une IIIe république libanaise. Étude critique pour une sortie de Taëf

Février 2012- N° 1
Auteur : Mounir Corm
« Le pacte de vie commune », « la patrie arabe » « le président maronite et le Premier ministre sunnite »… autant de morceaux choisis d’imprécisions et de vagues réminiscences d’un texte aussi peu lu qu’il est respecté par les gouvernants : la Constitution libanaise.