Du conflit israélo-palestinien au nucléaire iranien : l’humiliation, la variable oubliée des négociations

N40 Conflit israélo-palestinien

Septembre 2021 – N° 41
Autrice : Marie Durrieu
Les accords israélo-palestiniens de 1993 et l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 représentaient un espoir pour la paix, rapidement déçu par l’échec de leur mise en œuvre qui a replongé le Moyen-Orient dans l’incertitude. À l’heure où la région est embrasée, où les tensions resurgissent, et où le nucléaire iranien est au sommet de l’agenda diplomatique, il devient urgent de comprendre les mécanismes qui bloquent la résolution de ces conflits. Cet ouvrage s’intéresse à une variable trop souvent oubliée : l’humiliation. A-t-elle un rôle dans l’impossible résolution de ces conflits ? Par la diplomatie, nous savons faire la paix avec un ennemi, mais peut-on faire la paix avec celui qui nous a humiliés ?

Iran : les enjeux d’une confrontation

Vendredi 21 février 2020 – 9h30-18h00
COLLOQUE
Palais du Luxembourg
Sous le haut-parrainage de Philippe Bonnecarrère, président du Groupe d’amitié France-Iran du Sénat et de Anne Genetet, présidente du Groupe d’amitié France-Iran de l’Assemblée nationale.

 

L’Iran, une puissance virtuelle ?

N° 65 Printemps 2008
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud et Jean-François Coustillière. 
Il n’est plus possible désormais d’aborder les problèmes politiques du Proche-Orient sans prendre en compte le rôle et l’influence de l’Iran que ce soit au Liban, en Syrie, en Iraq ou dans le conflit israélo-palestinien.L’émergence de ce pays n’est en rien une nouveauté car historiquement la Perse a toujours occupé une place importante dans cette région ; pendant des siècles, les grands équilibres régionaux reposaient avant tout sur les rapports de forces qu’entretenaient ce grand pays et l’Empire ottoman. A une époque plus récente, l’Iran du Shah était un Etat avec lequel il fallait compter mais la perception qu’on pouvait en avoir en Occident était différente de celle d’aujourd’hui puisqu’il était un de ses alliés privilégiés sur lequel les Etats-Unis s’appuyaient pour leur politique dans la région. Dans cette configuration, l’Iran du Shah participait à l’équilibre stratégique du Proche-Orient dans le contexte de la Guerre froide face à l’Union soviétique fortement implantée en Syrie, en Iraq et en Egypte, jusqu’au revirement de Anouar El Sadate au début des années 70

Lignes de faille

N° 60 Hiver 2006-2007
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
Faut-il déjà reprendre espoir ? La Rome d’aujourd’hui est sur le Potomac : les événements intervenus fin 2006 à Washington pourraient avoir une importance majeure pour le reste du monde, et d’abord pour le Proche et le Moyen-Orient. Après la victoire des démocrates au Congrès et au Sénat, après que Robert Gates, nouveau Secrétaire à la Défense, eut admis que la guerre d’Irak ne pouvait être gagnée, le Rapport Baker – Hamilton est venu préconiser des réorientations majeures de la politique américaine dans la région : recomposition de la présence militaire en Irak, révision de la conflictualité frontale avec l’Iran et la Syrie, relance sous pression extérieure des négociations israélo-palestiniennes et israélo-syriennes… Ces propositions prennent systématiquement le contre-pied de la démarche suivie depuis cinq ans par George W.Bush. Elles lui apportent un désaveu cinglant. Il est évidemment trop tôt pour savoir si ce dernier sera contraint de les avaliser pour en faire la trame de son action pendant la dernière partie de son mandat.