1er décembre 2017

Interview avec :

Michel Wieviorka, docteur d’État ès Lettres et Sciences humaines, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, président du directoire de la Fondation de la Maison des sciences de l’homme (FMSH). Il a été directeur du Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS, EHESS-CNRS) entre 1993 et 2009. De 2006 à 2010, il a été président de l’Association internationale de sociologie AIS/ISA, et il est membre depuis 2014 du Conseil scientifique de l’ERC (European Research Council). Il a été co-directeur, avec Georges Balandier, de la revue « Cahiers Internationaux de Sociologie » de 1991 à 2011, et il dirige maintenant avec Laetitia Atlani-Duault la nouvelle revue SOCIO, qu’il a créée en 2013. Ses recherches ont porté et portent sur la notion de conflit, le terrorisme et la violence, sur le racisme, l’antisémitisme, sur les mouvements sociaux, la démocratie ainsi que sur les phénomènes de différence culturelle. Après avoir dirigé la collection « Voix et Regards » aux Editions Balland, il a aujourd’hui la responsabilité de la collection « Le monde comme il va » aux Editions Robert Laffont, et avec Julien Ténédos de la collection « Interventions » aux Editions de la MSH. Ses derniers ouvrages : Les juifs, les musulmans et la République et  Antiracistes ont paru en 2017 aux Editions Robert Laffont.

1/ Pourquoi les concepts de « radicalisation de l’islam » et « islamisation de la radicalité » ne suffisent pas, à eux seuls, à expliquer la complexité du phénomène djihadiste ?

2/ Comment entamer un processus de déradicalisation ?

3/ Une fois rentrés en France, comment les djihadistes vont se projeter dans l’avenir ?