Débat autour des pays du Golfe

Mardi 28 février 2012

Rencontre avec:

Olivier Da Lage, rédacteur en chef à RFI. Il a vécu trois ans dans l’émirat de Bahreïn de 1979 à 1982, d’abord comme attaché de presse à l’ambassade de France, puis comme correspondant pour plusieurs publications francophones (Le Monde, L’Express, Ouest France, Radio Suisse Romande, etc.). Il a depuis effectué de nombreux voyages dans la Péninsule arabique et publié plusieurs ouvrages consacrés à cette région.

Alexis Normand, diplômé d’HEC et de l’Institut d’études politiques de Paris, a exercé de 2008 à 2011 le métier de conseiller en politique publique dans le Golfe.

Présentation de l’éditeur

Dans le « printemps arabe » qui a marqué le début de 2011, les monarchies du golfe Persique ont pris leur place : manifestations, parfois violentes, et revendications politiques à Bahreïn, en Oman et en Arabie saoudite. Des événements qui trouvent leur genèse dans les tensions de ces trente dernières années, également marquées par l’éclatement du conflit irako-iranien en 1980, l’invasion du Koweït par l’Irak en 1990 et celle de l’Irak par la coalition américano-britannique en 2003. Une période au cours de laquelle on assiste à l’émergence d’un terrorisme jihadiste inspiré par le Saoudien Oussama Ben Laden. Terrorisme tourné non seulement contre les Occidentaux, mais d’abord et avant tout contre les monarques de la péninsule. Mais ces trois décennies voient aussi l’accélération et le renouveau des monarchies du Golfe qui, davantage que les républiques vermoulues du monde arabe, ont épousé la modernité et se lancent à corps perdu dans la mondialisation comme l’illustre l’émirat de Dubaï qui se vit comme une entreprise autant que comme un État.
En décrivant les étapes et les contradictions de ce développement spectaculaire, mais pas exempt de tensions, cet ouvrage tente de restituer la perception du Golfe qu’en ont ses habitants, sans tomber dans les clichés dont ils sont habituellement l’objet.

 

 

Présentation de l’éditeur

Qui eût cru que les Émirats puissent devenir des modèles de développement au Moyen-Orient ? Le pétrole ne suffit pas expliquer leur transformation d’économies du désert en Cités-Etats ultramodernes. A l’inverse de leurs voisins, ces États ont préféré la tolérance au repli identitaire, la modernité aux seules traditions, l’économie de marché à l’étatisme. Ces choix ne vont pas sans heurts. Comment s’ouvrir sans perdre son identité ? Comment adapter la structure traditionnelle du pouvoir à l’heure du printemps arabe ? Cet ouvrage de synthèse apporte des réponses claires à ces grandes questions.

Lettre d’information de l’iReMMO