Géopolitique du Golfe

Le secrétaire à la Défense des États-Unis, James N. Mattis avec le prince Mohammed ben Salmane

Samedi 2 décembre 2023 | 14h-19h

Cet atelier vise à proposer aux participants un éclairage sur les enjeux politiques, économiques et géopolitiques au sein la région du Golfe arabo-persique. Il permet de mieux comprendre les tensions qui le traversent et les logiques d’alliances qui le composent. Cette approche permet de répondre à de nombreuses questions: qu’est-ce que le Conseil de coopération du Golfe (CCG)? Dans quel but a-t-il été créé? Quelle est l’implication des pays du Golfe dans les conflits du Moyen-Orient? Quelle est la place de cette région sur la scène mondiale des hydrocarbures? Quel a été le rôle du pétrole dans le développement de cette région du monde? Comment ces pays préparent-ils leur reconversion économique? Quels sont leurs efforts de diversification énergétique?

Agnès Levallois, consultante spécialiste du Moyen-Orient et chargée de cours à Sciences Po Paris, vice-présidente de l’iReMMO, Francis Perrin, directeur de recherche à l’Iris (Paris) et chercheur associé au Policy Center for the New South (Rabat).

Justice pénale internationale: les magistrats sauvent l’honneur

Couverture du numéro 126 de la reve Confluences Méditerranée "Justice pénale internationale: les magistrats sauvent l'honneur"

N° 126 – Automne 2023
Dirigé par Leïla Bourguiba

En 1998, de nombreux États affirmaient que les crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale ne sauraient rester impunis en ce qu’ils menacent la paix, la sécurité et le bien-être du monde. Les États parties au Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale affirmaient ainsi leur détermination à placer la justice au cœur des mécanismes de résolution des crises majeures. Pourtant si le développement de la justice pénale internationale constituait sans aucun doute une évolution majeure du droit international, répondant à l’aspiration de voir juger les auteurs des crimes les plus graves, les dernières années ont été particulièrement critiques à son endroit. Elles laissaient alors entrevoir un désintérêt grandissant ou une forme de lassitude face aux différents obstacles, essentiellement politiques. La guerre russo-ukrainienne semble opérer un point de bascule. En effet, on a pu constater la mobilisation rapide, coordonnée de nombreux États pour activer les leviers possibles de la justice pénale internationale avec une volonté claire de rationalisation des efforts. Peut-on espérer un renouveau généralisé des engagements internationaux envers la justice pénale internationale? Ce regain d’intérêt peut-il avoir un effet d’entrainement sur les enquêtes portant sur le Proche et Moyen-Orient?  Est-il porté par les États de manière générale ou sélective, comment éviter le deux poids deux mesures? Finalement, les juges ne seraient-ils pas ceux qui sauveraient actuellement l’honneur de cette justice pénale internationale?