Reconnaissance d’un État palestinien : ce n’est « pas une récompense, c’est un droit »
28 mai 2024
Intervention de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
La reconnaissance de l’État de Palestine a été actée mardi par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. Les États du monde ont donc reconnu l’État de Palestine, sauf le bloc occidental, c’est-à-dire l’Europe de l’Ouest et les États-Unis, le Canada.
La France doit-elle reconnaître un État palestinien ?
28 mai 2024
Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.
L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu, mardi 28 mai, l’État de Palestine dans le but d’avancer, selon elles, vers la paix au Proche-Orient. Cette décision a mis en fureur les autorités israéliennes. De son côté, le gouvernement français continue d’affirmer que les conditions ne se prêtent pas à une telle reconnaissance.
Frappe israélienne à Rafah, Benyamin Nétanyahou sous le feu des critiques, solution à deux États, …
28 mai 2024
Intervention de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
Un bombardement de l’armée israélienne contre un camp de réfugiés à Rafah, dimanche 26 mai au soir, a fait 45 morts, selon les autorités palestiniennes. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a regretté « un accident tragique »,, formulation digne d’un « cynisme absolu ».
Des systèmes de santé à la dérive
N° 128 – Printemps 2024
Dirigé par Elisabeth Longuenesse
Le présent numéro cherche à contribuer à la réflexion sur l’évolution des systèmes de santé au Moyen-Orient et dans l’espace méditerranéen, dans une perspective associant approches d’économie politique, de santé publique, et d’anthropologie. Se dessinent ici certaines préoccupations partagées, autour de la crise des systèmes de santé dans un contexte où se conjuguent les effets des situations de violence et de guerre et ceux des politiques de désengagement des États parallèlement au renforcement du rôle des organisations internationales, non-gouvernementales ou interétatiques, sans négliger le vécu des individus. Les systèmes de santé sont autant exposés aux injonctions des politiques néolibérales de rationalité et de rentabilité qu’à des évolutions sociales et culturelles majeures: les représentions liées au corps, à la santé, aux droits humains, à la façon dont les professionnels concernés répondent aux attentes des citoyens, et dont les acteurs collectifs s’organisent à cet effet.