Jeudi 18 avril 2019, 19h-20h30
Institut des cultures de l’Islam
56 rue Stephenson, 75018 Paris
Dans le cadre de l’exposition C’est Beyrouth à l’Institut des cultures d’Islam
Depuis son indépendance, le Liban repose sur un système singulier de répartition confessionnelle du pouvoir : le président est chrétien maronite, le premier ministre, sunnite et le président de l’assemblée nationale, chiite. Le nombre de députés est également réparti entre les différentes communautés religieuses du pays. Ce système, érode la légitimité et la capacité de l’Etat à protéger les droits des citoyens, qui ne sont « ni négociables ni monnayables », et renforce le clientélisme, en concentrant le pouvoir aux mains de quelques chefs de clans sur un mode dynastique. A l’aune des différentes crises qui ont secoué le pays, un renouveau politique est-il possible ? Sous quelles conditions ?
Rencontre avec :
Nour Kilzi, diplômée en droit de l’Université libanaise et de l’Université Paris 1, elle prépare une thèse sur le recours à la force par les États en droit international. Elle est membre du mouvement « Citoyens et citoyennes dans un État » (« Mouwatinoun wa mouwatinat fi dawla »), qui aspire à l’établissement d’un État laïc, démocratique, juste et efficace au Liban.
Modération : Agnès Levallois, consultante spécialiste du Moyen-Orient, vice-présidente de l’iReMMO.
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