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Macron et l’Algérie : slalom dans une histoire tragique – Intervention de Dominique Vidal, membre de l’iReMMO.

Dominique Vidal a propos de la journée du 17 octobre 1961 : 

« Depuis que ma mère est rentrée au petit matin, le 18 octobre 1961, la tête ensanglantée, le souvenir de ce massacre me hante. Il est plus que temps, qu’Emmanuel Macron reconnaisse ce crime d’État et son long déni, en fasse condamner les coupables, garantisse un accès libre aux archives afin que toute la vérité éclate et offre aux victimes la réparation attendue.

C’est dire que je ne peux que me féliciter de voir le président de la République rendre hommage aux victimes de cette page noire de notre histoire. La police parisienne n’en était pas alors à son premier crime de masse. Dix-neuf ans auparavant, les mêmes ou leurs prédécesseurs raflaient consciencieusement des milliers et des milliers de juifs qui, après le Vel d’Hiv, se retrouvèrent à Drancy, puis à Auschwitz.

Reste à savoir ce qu’Emmanuel Macron dira au pont de Bezons. Car son rapport à tout ce qui touche à l’Algérie est singulièrement incohérent, pour ne pas dire schizophrénique. Candidat, il dénonce – à Alger ! – le « crime contre l’Humanité » que fut la. colonisation. Élu, il va chez Josette Audin reconnaître l’assassinat de son mari, Maurice, par les paras français et s’engage à rechercher la vérité sur les autres disparus.

Sauf que le même Macron vient d’insulter le peuple algérien et sa conscience nationale, sous couvert de s’en prendre à un régime que la France ménage depuis des décennies ».

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Le conflit syrien: une tragédie humaine et juridique

Depuis le début de la révolution syrienne en mars 2011, le conflit n’a cessé de se transformer en un engrenage de violence, marqué par des attaques répétées contre la population civile. Alors que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme estimait en 2022 que 300000 civils avaient péri, l’Observatoire syrien des droits de l’homme porte ce bilan à plus de 500000. Au-delà des chiffres, le conflit syrien a généré des millions de déplacés, et poussé autant de Syriens à s’exiler. La question du droit des victimes reste aujourd’hui un enjeu crucial pour une population qui réclame justice et reconnaissance de ses souffrances.

De Mohamed-Nour Hayed

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Lettre d’information de l’iReMMO