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Israël-Palestine: «De quelle démocratie parlons-nous?»

Un collectif d’universitaires et de chercheurs, parmi lesquels Judith Butler, Shlomo Sand et Thomas Vescovi, ainsi que le médecin Rony Brauman, rappellent, dans une tribune au «Monde», que colons, militaires et politiques israéliens bénéficient d’une impunité totale, et que les Palestiniens vivent sans protection internationale.

Après trois mois d’une révolte qui a mis la société israélienne en ébullition, Benyamin Nétanyahou a fini par suspendre son plan de réforme du système judiciaire, censé conduire à l’affaiblissement des pouvoirs de la Cour suprême.

Cependant, le mouvement de contestation appelant à « défendre la démocratie en Israël » nous semble faire l’impasse sur une réalité essentielle : les Palestiniens, qu’ils soient résidents de Jérusalem, habitants des territoires occupés ou réfugiés, sont les premières victimes de cette coalition d’extrême droite.

Quant aux Palestiniens de citoyenneté israélienne, ils subissent depuis toujours un ensemble de discriminations systémiques dans tous les domaines par rapport à la majorité juive, d’où leur absence significative dans la protestation appelant à défendre une démocratie qui les a toujours considérés comme des sous-citoyens.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Affrontements identitaires et prosélytisme religieux

Robert Bistolfi, 23 mai 2008
Dans des sociétés vraiment sécularisées, il y a peu d’athées militants, et nombre de croyants ont une démarche individualiste, picorant ici et là sur le marché des spiritualités pour se construire une conviction propre. Tout cela n’aboutirait qu’à un « différencialisme » anodin et faisant au mieux le bonheur des sociologues de la culture s’il n’y avait pas, parallèlement, et au-delà, des démarches prosélytes émanant des religions établies. Lorsqu’elle est orientée vers des sociétés de tradition différente que l’histoire a fragilisées, l’activité missionnaire peut perturber profondément ces sociétés et prendre alors une dimension directement politique.

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Lettre d’information de l’iReMMO