
Docteure en sociologie politique (EHESS) et spécialiste des rapports de forces au Moyen-Orient – Méditerranée, elle est chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), chargée d’enseignement à l’Institut catholique de Paris.
Docteure en sociologie politique (EHESS) et spécialiste des rapports de forces au Moyen-Orient – Méditerranée, elle est chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), chargée d’enseignement à l’Institut catholique de Paris.
La guerre de Gaza ouverte par les évènements tragiques du 7 octobre 2023 est une crise majeure, porteuse de scénarios noirs, mais également d’une opportunité qu’il faut saisir pour le règlement du conflit israélo-palestinien.
Christophe Chiclet, 10 décembre 2012
Les Arméniens de Syrie bénéficiaient d’un statut de minorité protégée, mais aussi bâillonnée, sans possibilité d’expression démocratique, comme l’ensemble de la population, quasiment toutes communautés confondues. Entre un pouvoir massacreur et des rebelles qui voient parfois d’un mauvais œil les minorités, les Arméniens choisissent, quand ils le peuvent, la fuite. Mais depuis la fin de l’été leurs situations se dégradent. Ara Toranian, fondateur et directeur du mensuel « Nouvelles d’Arménie Magazine » (NAM), écrivait en septembre 2012 : « La communauté arménienne de Syrie n’avait pas vraiment besoin de cette guerre pour voir son existence fragilisée ». En 2003, le journal avait publié un reportage d’une de ses reporters, Armineh Johannes, intitulé « Damas l’ancestrale, un dernier carré d’Arméniens qui résiste à l’érosion ».