Pour accompagner les migrations en méditerranée

migrations MéditerranéeAuteure : Catherine Wihtol de Wenden

Les migrations dans l’espace méditerranéen sont diverses et évolutives. Elles développent des migrations en chaîne, allant de l’Ukraine à l’Afrique sub-saharienne, transformant les zones de passage en lieux de transit. L’espace migratoire euro-méditerranéen qui existe, du Sud au Nord, ainsi que dans les Balkans et d’Est en Ouest, est peu pris en compte par les politiques migratoires européennes qui tournent le dos à la Méditerranée. Celle-ci forme l’une des frontières extérieures de l’Europe avant d’en avoir été le centre, jusqu’au XVIe siècle. La circulation migratoire autour de la Méditerranée est fortement entravée par la multiplicité des contrôles aux frontières et les tentatives de construction d’un dialogue ont souvent échoué. Peut-on construire un système migratoire euro-méditerranéen pour consolider l’espace migratoire existant, afin d’en faire un lieu plus ouvert à la mobilité et source d’une dynamique politique, économique, démographique et culturelle ?

Catherine Wihtol de Wenden est directrice de recherches au CNRS (CERI, Sciences-Po). Politologue et juriste de formation, elle est spécialiste des migrations internationales et enseigne à Sciences-Po ainsi qu’à l’Université la sapienza (Rome).

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CONFLUENCES MÉDITERRANÉE

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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La Syrie, un nouvel échec pour l’ONU ?

Ban Ki-moon était, la semaine dernière, le premier secrétaire général de l’ONU à se rendre à Srebrenica où en 1995 les troupes serbes de Bosnie ont massacré près de 8 000 hommes alors que le Conseil de sécurité en avait fait une zone de sécurité sous la protection de Casques bleus. Massacre qualifié de génocide par la justice pénale internationale… Cette visite a son importance, pour la mémoire des Bosniaques assassinés et leurs familles mais aussi pour les Nations unies qui viennent officiellement, par la voix de leur plus haut responsable, de reconnaître leur faute. Comme l’a dit Ban Ki-moon devant le parlement bosniaque : «Les Nations unies n’ont pas été à la hauteur de leurs responsabilités… La communauté internationale a échoué à empêcher le génocide de Srebrenica… qui résonne comme l’un des chapitres les plus noirs de l’histoire moderne.»

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