Pour comprendre la crise syrienne : éclairages sur un Printemps qui dure

crise syrienneAuteurs : Olivier Marty et Loïc Kervran

L’insurrection populaire qui a débuté en Syrie en mars 2011 aura marqué un tournant dans les Révolutions arabes. Premier Printemps à durer bien plus qu’une saison, cette insurrection a particulièrement mis en lumière les blocages de la communauté internationale et les complexités de la région.

Pour comprendre la crise syrienne, cet ouvrage simple d’accès explique comment les caractéristiques du pouvoir syrien l’ont progressivement exposé à ce mouvement. Il indique la façon dont les alliances nouées par Damas lui permettent de poursuivre la répression. Mais il esquisse aussi les conséquences pour la région de la chute du régime de Bachar el-Assad et la façon dont les équilibres internationaux pourraient être recomposés. En bref, il donne les clefs pour répondre à deux grandes questions : comment en est-on arrivé là et que pouvons-nous attendre d’un monde sans la Syrie de Bachar el-Assad ?

Après leurs études à SciencesPo et à la London School of Economics, Olivier Marty et Loïc Kervran ont débuté leurs carrières dans le secteur financier. Ils suivent de près les questions internationales, qu’Olivier Marty enseigne à SciencesPo, les enjeux du Proche-Orient, et le Liban, auquel Loïc Kervran est particulièrement attaché.

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CONFLUENCES MÉDITERRANÉE

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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La Syrie, un nouvel échec pour l’ONU ?

Ban Ki-moon était, la semaine dernière, le premier secrétaire général de l’ONU à se rendre à Srebrenica où en 1995 les troupes serbes de Bosnie ont massacré près de 8 000 hommes alors que le Conseil de sécurité en avait fait une zone de sécurité sous la protection de Casques bleus. Massacre qualifié de génocide par la justice pénale internationale… Cette visite a son importance, pour la mémoire des Bosniaques assassinés et leurs familles mais aussi pour les Nations unies qui viennent officiellement, par la voix de leur plus haut responsable, de reconnaître leur faute. Comme l’a dit Ban Ki-moon devant le parlement bosniaque : «Les Nations unies n’ont pas été à la hauteur de leurs responsabilités… La communauté internationale a échoué à empêcher le génocide de Srebrenica… qui résonne comme l’un des chapitres les plus noirs de l’histoire moderne.»

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