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Proche-Orient: deux poids deux mesures des médias français?

En France, le conflit israélo-palestinien a toujours déchaîné les passions.  Dérapages, débordements, amalgames, autocensure… de nombreux journalistes et chroniqueurs font fi des règles déontologiques pour nous asséner “leur vérité”. Et ceux qui osent dénoncer les bombardements de Tsahal sont vite suspectés et cloués au pilori.

Depuis le 7 octobre, jour de l’offensive du Hamas, la couverture médiatique des événements a été massive, et pas toujours… objective. Ainsi, BFM TV a consacré plus de 45 heures au sujet dans les premières 72 heures de la crise en invitant les éditorialistes de i24News à commenter la situation en plateau, entre deux interventions d’officiels israéliens. Il est vrai que les deux chaînes appartiennent au même groupe Altice…

A noter également: une curieuse amnésie frappe certains médias et politiques. À les écouter, l’histoire du conflit au Proche-Orient a commencé le 7 octobre 2023. La plupart des discussions sur l’un ou l’autre des aspects du conflit commencent inévitablement par «depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre…».

Les médias français manquent-ils d’objectivité ?

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Les Arméniens de Syrie dans le piège

Christophe Chiclet, 10 décembre 2012
Les Arméniens de Syrie bénéficiaient d’un statut de minorité protégée, mais aussi bâillonnée, sans possibilité d’expression démocratique, comme l’ensemble de la population, quasiment toutes communautés confondues. Entre un pouvoir massacreur et des rebelles qui voient parfois d’un mauvais œil les minorités, les Arméniens choisissent, quand ils le peuvent, la fuite. Mais depuis la fin de l’été leurs situations se dégradent. Ara Toranian, fondateur et directeur du mensuel « Nouvelles d’Arménie Magazine » (NAM), écrivait en septembre 2012 : « La communauté arménienne de Syrie n’avait pas vraiment besoin de cette guerre pour voir son existence fragilisée ». En 2003, le journal avait publié un reportage d’une de ses reporters, Armineh Johannes, intitulé « Damas l’ancestrale, un dernier carré d’Arméniens qui résiste à l’érosion ».

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Lettre d’information de l’iReMMO