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Il est presque impossible de faire la différence entre les cibles militaires et les cibles civiles

Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

On est dans le début de cette offensive dont l’armée israélienne parle depuis maintenant plusieurs jours, on a vu qu’il y avait eu des pressions exercées par les Américains pour éviter cette offensive. Il y a une nouvelle stratégie. Les communications sont coupées avec la bande de Gaza. On peut craindre des exactions et être inquiets sur les conséquences de ces opérations terrestres. Il est presque impossible de faire la différence entre les cibles militaires et les cibles civiles. Internet est coupé, le téléphone aussi, la bande de Gaza vit sous blocus depuis plusieurs années, mais dans le contexte actuel c’est extrêmement compliqué de trouver un moyen de communiquer. L’armée israélienne a pris toutes les mesures pour empêcher que les informations passent.

Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Les Arméniens de Syrie dans le piège

Christophe Chiclet, 10 décembre 2012
Les Arméniens de Syrie bénéficiaient d’un statut de minorité protégée, mais aussi bâillonnée, sans possibilité d’expression démocratique, comme l’ensemble de la population, quasiment toutes communautés confondues. Entre un pouvoir massacreur et des rebelles qui voient parfois d’un mauvais œil les minorités, les Arméniens choisissent, quand ils le peuvent, la fuite. Mais depuis la fin de l’été leurs situations se dégradent. Ara Toranian, fondateur et directeur du mensuel « Nouvelles d’Arménie Magazine » (NAM), écrivait en septembre 2012 : « La communauté arménienne de Syrie n’avait pas vraiment besoin de cette guerre pour voir son existence fragilisée ». En 2003, le journal avait publié un reportage d’une de ses reporters, Armineh Johannes, intitulé « Damas l’ancestrale, un dernier carré d’Arméniens qui résiste à l’érosion ».

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Lettre d’information de l’iReMMO