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L’État de Palestine reconnu par trois pays européens: qu’est-ce que cela implique?

Reconnaître un État implique de renforcer ses relations bilatérales, par exemple d’établir une ambassade ou un consulat, ou encore d’accorder une immunité diplomatique à sa délégation. Au niveau politique, ces pays occidentaux disent enfin, en raison de tout ce qui a pu se passer dans la région, qu’il est nécessaire d’arriver à une solution politique pour mettre fin à cette guerre, en imaginant le jour d’après.

Il s’agit donc d’un outil diplomatique pour mettre en place la seule réponse possible au conflit, selon les trois pays : une solution à deux États. La reconnaissance d’un État palestinien est la pierre angulaire sur laquelle la paix doit être bâtie, comme l’a affirmé le Premier ministre irlandais ce mercredi. Aujourd’hui, nous disons que nous reconnaissons l’État d’Israël, nous reconnaissons son droit à exister en paix et en sécurité dans des frontières reconnues internationalement, et reconnaître l’État de Palestine envoie le message qu’il y a une alternative viable au nihilisme du Hamas. Il s’agit d’un pas en avant très important aujourd’hui pour l’Europe, puisque ces trois reconnaissances renforcent la visibilité du peuple palestinien au coeur de l’espace géopolitique occidental. Un espace qui leur est d’habitude plutôt hostile, car historiquement allié avec Israël. Elles envoient un autre message important : l’unanimisme du bloc occidental est fissuré.

La France a des positions claires, mais semblent toutefois dans la réserve quand il s’agit de reconnaître l’État palestinien, sans doute en raison de pressions de ses alliés américains ou par peur des réactions de certains partis politiques.

Jean-Paul Chagnollaud, présidentn de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Chypre, victime de la spéculation financière

Christophe Chiclet, 26 juin 2012
Pour la première fois depuis sont entrée dans l’UE, Chypre va présider l’Union le 1er juillet 2012 pour six mois. Ainsi, de façon inédite, l’UE va être présidée par un communiste, Dimitri Christofias, l’actuel président au pouvoir depuis 2008, ayant été secrétaire-général de l’AKEL (Parti progressiste du peuple travailleur) de 1988 à 2008. Parallèlement, elle subit un contexte de tensions, tant sur le plan financier car elle est devenue la cible des fameuses agences de notations, que sur le plan géopolitique puisque la Turquie maintient des positions très dures à son égard en lui refusant l’accès des ports turcs ; et cela en contravention de l’accord d’union douanière qui oblige pourtant Ankara à consentir cela à tous les pays de l’Union européenne.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO