ENTRETIEN – Selon le responsable de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, seul un cessez-le-feu à Gaza pourrait empêcher un embrasement régional.
Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
ENTRETIEN – Selon le responsable de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, seul un cessez-le-feu à Gaza pourrait empêcher un embrasement régional.
Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
La guerre de Gaza ouverte par les évènements tragiques du 7 octobre 2023 est une crise majeure, porteuse de scénarios noirs, mais également d’une opportunité qu’il faut saisir pour le règlement du conflit israélo-palestinien.
« Pour que le sionisme réussisse, confiait Benito Mussolini en 1935, il vous faut un État juif, avec un drapeau juif et une langue juive. La personne qui comprend vraiment cela, c’est votre fasciste, Jabotinsky ». Scissionniste, ce dernier avait créé dix ans plus tôt le « sionisme révisionniste », opposé à David Ben Gourion : il voulait s’emparer par la force de toute la Palestine pour créer un État juif des deux côtés du Jourdain. Ce programme ne semblait pourtant pas assez radical à une petite aile du mouvement, qui prit le nom de « birionim » : « voyous », en hébreu. Ceux-ci saluèrent même l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler. L’un de ces birionim s’appelait Benzion Netanyahou, le père de Benyamin.