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Émission spéciale. Israël, Gaza, Liban, Iran : guerre totale, tragédie sans fin

Attaques meurtrières du 7-Octobre sur le sol israélien, massacres des Palestiniens à Gaza depuis un an, et maintenant la guerre d’Israël au Liban. Va-t-on vers la guerre totale au Proche-Orient ? Notre émission spéciale avec de nombreux invités.

Les massacres du 7 octobre ont provoqué un traumatisme profond pour la population israélienne, révélant brutalement la réalité palestinienne, longtemps ignorée ou occultée par Israël. Cette opération a mis en lumière la capacité des Palestiniens à mener des actions de grande envergure, surprenant Israël qui les avait rendus invisibles ces dernières années. Le ministre israélien de la Défense a été jusqu’à qualifier les Palestiniens de « bêtes humaines », des termes déshumanisants.

Les tensions dans la région ne sont pas seulement dues à ces événements récents, mais sont également alimentées par une politique israélienne d’extrême droite visant à affirmer une domination totale, notamment en Cisjordanie. Là-bas, des représentants des colons et de l’extrême droite israélienne estiment que cette région fait partie intégrante d’Israël et s’opposent farouchement à l’idée d’un État palestinien. La vie des Palestiniens y devient invivable, entre les intimidations, les violences perpétrées par les colons et l’armée qui ferme les yeux. Des terres agricoles, essentielles à la subsistance de la population, sont régulièrement confisquées ou détruites.

La situation à Gaza, sous blocus depuis 2007, s’est détériorée encore davantage après les événements du 7 octobre. La communauté internationale, les humanitaires et les journalistes ne peuvent plus accéder à la région, ce qui complique la documentation de ce qui se passe sur le terrain. Seuls quelques journalistes palestiniens continuent de rapporter les faits, malgré la situation dramatique. Les infrastructures vitales, comme les hôpitaux et les universités, sont méthodiquement détruites, dans ce qui semble être une volonté d’effacement total de la mémoire et de l’existence palestiniennes. Les bombardements intensifs, qui ne font aucune distinction entre civils et combattants, ont causé un nombre de morts extrêmement élevé, bien que les chiffres varient considérablement selon les sources.

En parallèle, sur la scène internationale, des démarches ont été entreprises, notamment à la Cour pénale internationale, pour juger des responsables israéliens et les chefs du Hamas, mais ces procédures avancent très lentement, en raison des pressions politiques. Cette lenteur met en péril le respect du droit international, ce qui aggrave encore davantage la situation sur le terrain.

En somme, la situation est marquée par une déshumanisation terrible, où l’autre est perçu uniquement à travers le prisme du terrorisme, sans distinction entre civils et combattants. Tout est fait pour rendre la vie impossible aux Palestiniens, aussi bien en Cisjordanie qu’à Gaza, où la destruction des ressources locales et des infrastructures laisse la population dans un état de survie extrême.

Agnès Levallois, vice-président de l’iReMMO.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Grèce : La chasse aux fraudeurs

Christophe Chiclet, 29 novembre 2012
Depuis fin octobre, des informations sont publiées en Grèce sur les fraudeurs du fisc, de l’impôt et autres problèmes de corruption, de détournements de fonds et diverses magouilles et escroqueries. Mais les médias grecs et internationaux se sont pris les pieds dans le tapis entre deux listes, les mélangeant allègrement : la liste Lagarde des 2059 et la liste des 36 politiciens, qui dénonçaient toutes deux les fraudeurs. L’affaire de la « liste Lagarde » commence en 2008 lorsque qu’un cadre informaticien se sauve de la filiale genevoise de la banque HSBC, avec un listing de 79.000 personnes, dont 8.230 Français et 2.059 Grecs. HSBC est une banque anglo-chinoise fondée en 1865. En 2000, elle a racheté en France le CCF (Crédit commercial de France). Après un transit entre la France, le Liban, l’Espagne, l’informaticien est arrêté en Espagne, suite à un mandat d’arrêt suisse. Il y est toujours incarcéré.

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Lettre d’information de l’iReMMO