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Table-ronde : Guerre au Liban : l’espoir d’un cessez-le-feu

Alors que les frappes israéliennes au Liban se sont intensifiées ces derniers jours, des négociations sur un plan de cessez-le-feu proposé par les États-Unis sont en cours.

Mettre en place un cessez-le-feu est réalisable mais cela dépend du respect de ses termes par toutes les parties. En 2006 déjà, des conditions non appliquées ont renforcé le Hezbollah, contribuant à la situation actuelle. L’attitude d’Israël, qui s’octroie le droit d’intervenir, suscite des doutes quant à la mise en œuvre de cet accord. Avec ce sentiment de toute puissance après ses actions à Gaza, en Cisjordanie et au Sud-Liban, Israël semble peu enclin à respecter les engagements.

Désarmer complètement le Hezbollah reste difficile, cela avait déjà été demandé en 2006 avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, en vain. Bien que le Hezbollah soit affaibli par les bombardements récents, il conserve une capacité de nuisance significative et continue de résister sur le terrain. Israël tente d’imposer un cessez-le-feu à ses conditions, alors que les tensions au Liban augmentent.

La solidarité entre les communautés libanaises pourrait se fragiliser en raison de la détérioration des conditions de vie. L’engagement du Hezbollah depuis le 7 octobre est contesté par une partie de la population, en raison de la grave crise économique depuis 2019. Les décisions concernant le Liban sont dictées par Israël et l’Iran, réduisant la marge d’action des Libanais. La classe politique libanaise actuelle est jugée incapable de résoudre la situation. Une refonte du système confessionnel, perçu comme un échec, est nécessaire pour bâtir un véritable État.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Il faut aller en Tunisie : notes d’un tour dans l’Extrême-Sud (juillet 2011)

François Pouillon, 27 août 2011
Invité en Tunisie pour participer à une école doctorale organisée par un laboratoire de sciences sociales de l’université de Tunis (Diraset), j’en ai saisi l’occasion pour faire, avec de jeunes collègues, un tour dans le Sud-Est, une région que je connaissais assez bien pour y avoir enquêté dans les années 1970. J’en ai rapporté ces impressions de voyage. Encore une fois, ce voyage a été précédé de nouvelles alarmistes . Mes amis de Tunis m’engagent à la prudence : des classes dangereuses aux coupeurs de route, il n’y a qu’un pas, et on signale des poches d’insécurité dans la région de Sidi Bou Zid, épicentre de la révolution démocratique. D’autres vont commenter : il semble que cela arrangerait bien le gouvernement provisoire, en facilitant un regroupement grégaire autour de la ligne qu’il incarne. Je ne suis pourtant pas descendu au Sud par cette route des steppes : pour aller au Sud-Est, mon objectif, la nouvelle autoroute de la côte nous conduit en quelques heures à Gabès.

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Lettre d’information de l’iReMMO