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Israël/Hamas: la trêve, les otages… et l’effet Trump?

Après quinze mois de guerre, un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour cesser les bombardements sur Gaza et programmer la libération progressive des otages israéliens. 33 d’entre eux seraient libérés à partir de dimanche en échange d’un millier de prisonniers palestiniens. Avec le cessez-le-feu, l’armée israélienne est censée se replier vers l’Est et permettre à davantage d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave palestinienne. Voilà ce que prévoit la première phase de l’accord annoncée mercredi soir par les médiateurs qataris, égyptiens et américains qui doit durer 42 jours. Une trêve qui marquerait la fin du calvaire pour les Gazaouis, comme pour les otages israéliens enlevés au cours de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Avant chaque annonce de trêve, les violences augmentent, comme en témoignent les récents bombardements intensifiés sur Gaza. Netanyahou, sous pression de Trump pour accepter l’accord de cessez-le-feu, souhaite montrer sa détermination avant d’y être contraint. La question des prisonniers palestiniens est centrale : Israël libère certains détenus souvent emprisonnés arbitrairement, mais le Hamas revendique la libération de figures politiques clés comme Marwan Barghouti, qui pourrait jouer un rôle dans une solution politique.

Aucun des deux camps n’est gagnant dans ce conflit : Israël ne bénéficie pas de son recours à la force, et le Hamas subit la destruction massive de Gaza. La reconstruction de Gaza nécessitera l’aide des pays du Golfe et des Européens, avec une implication potentielle de l’Arabie saoudite. Israël, de son côté, continue de prioriser l’annexion de la Cisjordanie et refuse la création d’un État palestinien, compliquant la normalisation avec l’Arabie saoudite.

L’Égypte joue un rôle crucial dans les négociations, malgré son opposition idéologique au Hamas, car elle souhaite éviter un nouvel exode palestinien. Négocier avec le Hamas est inévitable, car il représente une composante majeure de la représentation palestinienne, même si la population de Gaza est divisée à son sujet.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Nouvelles de Tunisie

Jean-François Coustillière, 16 janvier 2011
Après un tour d’horizon à travers divers contacts dispersés en Tunisie, il apparaît que la situation est terriblement anxiogène pour les Tunisiens. Certes, la grande majorité est fière et heureuse de ce que la jeunesse a réalisé. La surprise est forte et la joie globalement très partagée. Ben Ali est parti et le sentiment de soulagement habite la plupart des citoyens, mais certainement pas tous et c’est bien là que commencent les difficultés. La révolution est passée, il convient donc à présent de convertir cet événement en un nouvel élan à caractère démocratique afin de construire un meilleur avenir pour la population. En d’autres termes, rétablir le calme et la sérénité pour préparer l’avenir dans un cadre d’Etat de droit et dans le respect de la loi.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO