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La guerre est devenue beaucoup moins populaire côté israélien

C’est le jour J au Proche-Orient : après 15 mois de guerre, les armes doivent se taire ce dimanche. Est-ce un commencement, les prémices d’un espoir de paix ? À l’heure où l’interview a eu lieu, le cessez-le-feu, qui devait entrer en vigueur à 7h30 dimanche, était suspendu, Israël affirmant n’avoir pas reçu la liste des otages. « Évidemment que la situation est tellement compliquée avec tout ce qui s’est passé depuis 15 mois et que le Hamas n’a pas forcément la maîtrise complète de l’ensemble des groupes dont certains peuvent encore retenir des otages« , analyse Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Etudes Méditerranée Moyen-Orient.

L’accord récent est extrêmement fragile, en raison de la complexité de la situation sur le terrain, notamment l’incapacité du Hamas à contrôler tous les groupes armés. Bien que l’accord n’ait pas encore pleinement pris effet, il semble qu’il finira par entrer en vigueur sous la pression des États-Unis, puisque Donald Trump a contraint Netanyahou à coopérer.

La bande de Gaza fait face à une crise humanitaire urgente, avec famine et pénuries critiques. Le Hamas n’avait plus les moyens de continuer sans cet accord. Bien que la situation s’améliore légèrement, l’urgence humanitaire persiste.

Netanyahou devra également faire face à une enquête sur les failles sécuritaires et politiques ayant conduit aux événements tragiques du 7 octobre. La question d’une solution à deux États reste impossible à mettre en œuvre pour le moment.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Conférence de paix ou conférence de guerre ?

Bernard Ravenel, 5 octobre 2007
Article publié dans la revue « Pour la Palestine » N°55 septembre 2007 L’annonce le 16 juillet par le président George .W. Bush d’une « Conférence internationale pour relancer le processus de paix israélo-arabe » [2] et l’arrivée de Tony Blair au Moyen-Orient comme « émissaire de paix » du quartette ont créé l’image d’une initiative de paix qui pourrait changer la situation explosive dans la région. Une énorme couverture médiatique internationale et une profusion de rencontres diplomatiques veulent accréditer cette perspective aux yeux d’une opinion publique internationale inquiète de la situation. En réalité se profile un processus qui pourrait être le prologue, non pas de la paix mais d’une aggravation des tensions qui affligent la région. En clair, non pas un processus de paix, mais un processus de guerre…

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Lettre d’information de l’iReMMO