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Trump, fauteur de troubles ou faiseur de paix au Moyen-Orient?

Mardi, Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient « prendre le contrôle de la bande de Gaza ». Quelle crédibilité accorder à ses propos ? Veut-il redessiner la carte du Moyen-Orient ? N’est-ce pas une violation du droit international ?
La sidération. C’est probablement le mot qui convient le mieux pour qualifier les réactions qui ont suivi la conférence de presse de Donald Trump mardi dernier à la Maison-Blanche. Même son voisin, le premier ministre Benyamin Nétanyahou, est resté un instant interdit après avoir entendu son hôte américain. « Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza », « tout le monde à qui j’ai parlé aime l’idée », les Palestiniens qui y vivent seront « réinstallés dans des zones où ils peuvent vivre une belle vie sans avoir peur de mourir chaque jour », à terme la bande de Gaza a vocation à se transformer en « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». 
On a beau être habitués aux propos à l’emporte-pièce du 47ᵉ président américain, un nouveau cap a été franchi dans l’outrance. Voir dans l’abjection, s’il s’avère que ce projet, pour être réalisé, devrait passer par la déportation de près de 2 millions de personnes, à l’encontre de toute dignité humaine et de toutes les règles du droit international.

Les déclarations de Trump sur la  Bande de Gaza sont directement en rapport avec l’Arabie Saoudite. Du fait qu’elle se positionne comme la puissance du Moyen-Orient qui entend consolider cette position sous l’impulsion du prince héritier Mohamed Ben Salmane, cela rend intérêt aux Américains. Cependant, la société saoudienne est profondément opposée à ce qui se passe à Gaza, et même si MBS soutenait une normalisation avec Israël avant le 7 octobre, il ne peut plus la mettre en œuvre, car cela irait à l’encontre des aspirations de la jeunesse saoudienne.
« L’idée des Américains, c’est de faire du business dans toutes ces régions, que ce soit un énorme marché économique, et de faire disparaître la question palestinienne », ce qui renforce la négation de la volonté d’établir un État Palestinien, dont les déclarations de Netanyahou sur sa non-possibilité remontent à 20 ans. Il ne faut donc pas perdre de vue, en oubliant la question essentielle qui est celle de l’avenir des palestiniens.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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ماذا سيفعل الجيش المصري؟ //Que va faire l’armée égyptienne ?

Haouas Taguieh, 2 février 2011

الأزمة المصرية خمسة لاعبين بصفة عامة رغم التباينات داخل كل فريق. وتدور بينهم المباراة لأنهم يتفقون على المشكلة في هذه اللحظة وإن كان لكل منهم سببه، ثم يختلفون بعد ذلك في حلها، ولولا اتفاقهم على قاسم مشترك لما كانت هناك لعبة، فكما يقول بيير بورديو لا توجد منازلة إلا إذا وجد كل طرف رغبة فيها.
والرغبة المشتركة بين الجميع تتعلق بمشكلة ما بعد مبارك، فالجيش والأمريكيون والإسرائيليون يرون أن صحة الرئيس مبارك تتدهور، وعمره يتقدم، ومع ذلك لا يزال يماطل في تأمين انتقال السلطة، بل يبعث برسائل تخيف أعوانه وحلفاءه، فهو يرفض منذ ثلاثين سنة تعيين نائب له، ويسهر على رفع ابنه جمال في منازل الحزب الحاكم، ويصطحبه في مهمات دبلوماسية كبيرة، وتركه يحيط نفسه بقوى المال. وهذه علامات كلها لا تطمئن الجيش أولا، وتترك الأمريكيين والإسرائيليين في حيرة وارتباك. وكان من الضروري حسم مسألة تأمين انتقال السلطة بعد ذهاب مبارك حتى يحافظوا على الاستقرار بأهم حلفائهم في المنطقة العربية.
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Lettre d’information de l’iReMMO