Tandis que certaines puissances internationales, comme les Russes, se retirent de Syrie après la chute de la dynastie Assad, d’autres, comme Israël, y renforcent leur présence.
Tel-Aviv a profité de l’éclatement de l’armée du dictateur déchu et de l’incertaine recomposition de son gouvernement, après la prise de pouvoir du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), pour tirer profit de la situation. «Israël a ainsi pu pousser ses pions sur le plateau du Golan et entrer, carrément, dans la zone démilitarisée qui les séparait de la Syrie», explique Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient.
Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.