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Israël ne veut que la domination militaire. Sans plan politique, la guerre sera sans fin

L’idée de cette coalition sera amenée à un mot qui est « domination » des territoires palestiniens occupés et aussi dominer la région. Au Sud du Liban, on me disait « on n’est plus en sécurité car on sent qu’à tout moment soit on peut être bombardés, soit attaqués » alors il y a ce sentiment d’inquiétude profonde. D’ailleurs, beaucoup de gens ont été démolis. À Khiam par exemple, ils ne savent pas quoi faire. Ils n’osent pas recommencer une reconstruction aujourd’hui alors que c’est chez eux. Parmi ces habitants, il y en a qui n’ont rien à voir avec le Hezbollah mais qui habitaient là-bas. Cette incertitude est alors présente, ce qui profite au fond à Israël.
Pour la Syrie, c’est un peu la même chose. Ils ont pris des gains miliaires. Ce qui est important est la tactique existante, sans perspective autre que la domination militaire. S’il n’y avait pas derrière l’idée d’un plan politique global, qui viendrai rééquilibrer les choses, on va verre une guerre sans fin.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le développement, réel défi pour la Tunisie contemporaine.

Barah Mikaïl, 29 avril 2011
La tempête qui souffle sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient connaît une issue pour le moins incertaine. Cependant, une idée convenue consiste le plus souvent à voir dans la Tunisie le cas d’un pays à même de consacrer l’idée d’une transition exemplaire vers la démocratie. Le tribalisme et le communautarisme y sont en effet quasi-inexistants ; la notion et le concept d’unité nationale n’y posent aucun problème, l’indépendance du pays ayant été obtenue en 1956 au nom d’une nation qui existait réellement ; la nécessité de se consacrer à une ère post-Ben Ali qui fasse entièrement fi du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) et de ses affidés est quant à elle une idée partagée par l’ensemble de la population ou presque. A priori, peu d’entraves devraient donc se hisser sur la route qui va mener les Tunisiens à l’élection d’une Assemblée constituante le 24 juillet prochain.

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Lettre d’information de l’iReMMO