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Le Hamas peut-il perdre son emprise sur Gaza ?

L’offensive israélienne continue de s’étendre à Gaza, quinze jours après la fin de la trêve. Plus de 50.000 personnes ont été tuées en 18 mois de guerre, selon les autorités locales. Et les habitants commencent à exprimer leur rejet du Hamas au pouvoir dans l’enclave : ainsi plusieurs centaines de personnes ont récemment manifesté et affiché des slogans hostiles au mouvement islamiste. Une mobilisation qui fait écho à l’appel du porte-parole du Fatah à un départ du Hamas de Gaza.

On n’est plus aujourd’hui dans une guerre comme ça était dans les premières semaines mais dans autre chose où le Hamas est un élément parmi d’autres. Ce qui est fondamental sont les déclarations du ministre de la défense qu’il faut s’emparer de «larges zones» et de Netanyahou qui dit qu’il faut appliquer le plan de Trump. Il s’agit_t alors d’un nettoyage ethnique, de se débarrasser de la population de Gaza en la chassant. C’était le cas dans le Nord et au milieu de Gaza et dans des quartiers vastes à Rafah, et en Cisjordanie où 40 000 personnes étaient expulsés et déportés des camps de Jénine et de Nablus ce qui inquiète les autorités jordaniennes. Cela montre ce que veut le gouvernement israélien au point d’avoir mis mis en place une administration de l’immigration volontaire, un bel euphémisme pour faire en sorte que les Gazaouis partent. Où vont-ils aller ? On les regroupe manifestement dans certaines zones car d’autres seront complètement vidées de la population et de facto annexées par  les israéliens.
Aux États-Unis, il n’ y a pas de réactions car le gouvernement a annoncé l’idée qu’il y aurait une épuration ethnique, mais en Europe on est encore à des réflexions très vagues sans se rendre compte de ce processus.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Revendications identitaires : Pièges à gauche

Robert Bistolfi, 11 avril 2012
A ces dîners du CRIF , où la distance est incertaine entre adhésions politiques extrêmes et références religieuses, le Gotha de l’appareil étatique républicain se presse de manière indécente. ]]. Dans le sillage d’Alain Touraine, figure dominante de ce que l’on nommait autrefois la « deuxième gauche », Michel Wieviorka est un sociologue attentif aux évolutions sociétales. Il occupe aujourd’hui une place importante dans le milieu intellectuel qui, autour de François Hollande, aide le candidat à se positionner idéologiquement sur des dossiers « qualitatifs » de la société française. Dans l’article précité, il démonte efficacement l’opportunisme de Nicolas Sarkozy, avec ses priorités changeantes. Confronté aux drames de l’école juive Ozar Hatorah, sous l’œil décapant des caméras le comportement du Chef de l’Etat avait déjà été mis en lumière.

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Lettre d’information de l’iReMMO