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Gaza ne cesse de compter ses morts

Sous le fracas des bombes depuis le 18 mars dernier, le peuple gazaoui n’a qu’un espoir : survivre aux explosions, y compris à Rafah, cette ville du sud de l’enclave, épargnée pendant des mois. C’est à une cinquantaine de kilomètres du point de Rafah que s’est rendu le président de la République français, à Al-Arich, « avant-poste » égyptien du soutien humanitaire à Gaza.
Emmanuel Macron et son homologue égyptien se sont rendus dans un hôpital de cette ville du nord du Sinaï, où ils ont échangé avec des malades et des soignants. Ils sont entrés dans plusieurs chambres, notamment une salle de jeux pour enfants. « La situation aujourd’hui est intenable et elle n’a jamais été aussi grave » a déclaré le chef de l’État français. « Nous appelons d’abord à une reprise le plus rapidement possible de l’aide humanitaire », a-t-il ajouté.

Les résultats sont loin d’être acquis, mais il le fait pour aider l’Égypte et la Jordanie, très impliqués dans le conflit. Nous sommes dans une démarche qui ne peut fonctionner qu’à quelques états. L’Union européenne est au fond largement dépassée par tout ça et a d’autres priorités. L’autre acteur important est l’Arabie saoudite et il est prévu qu’une Conférence ait lieu à New York sur la construction, mais avant de parler de reconstruction, il faudrait empêcher la continuité de la destruction.
La vraie question est d’obtenir un cessez-le-feu et le retour de l’aide humanitaire. Il faut d’abord passer par un engagement politique, par l’initiative en cours de quelques pays, on peut espérer d’aller dans le bon sens.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Nécessité historique et politique de l’Etat palestinien

Bernard Ravenel, 20 juillet 2011

Avant d’entrer dans le vif du sujet je voudrais faire quelques remarques d’ordre général.D’abord il ne faut jamais perdre de vue la perspective historique ; nous devons nous situer dans les temps longs de l’histoire en Méditerranée ; nous situer aussi à l’échelle globale et non plus seulement régionale. C’est de cette manière qu’il faut apprécier la longue marche de la Palestine vers l’Etat-nation.
Entre 1948, date de la résolution 181 de l’ONU qui propose la création en Palestine de deux états -l’Etat juif de Palestine et l’Etat arabe de Palestine- et qui ne s’est traduit que par la proclamation de l’Etat d’Israël, et 1967, le peuple palestinien n’existe pas aux yeux du monde ; il a été éliminé géographiquement (expulsion) et historiquement.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO