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Reconnaissance d’un Etat palestinien par la France: un coup de poker diplomatique?

Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien en juin prochain, lors d’une conférence co-présidée avec l’Arabie saoudite à New York. S’agit-il d’un vrai tournant diplomatique, d’une avancée pour la paix ou bien d’ un coup politique à moindre coût ?

La France ne fera pas cette initiative seule mais plutôt en accompagnement des pays de la Ligue arabe, ce qui se situera en opposition au plan odieux que Donald Trump veut mettre en œuvre et que Netanyahou est en train de faire : « chasser et déporter la population palestinienne de Gaza ». Comme si nous étions un carrefour avec d’un côté l chemin terrible de cette guerre sans fin et d’un autre côté une possible mais très difficile voie vers un chemin à une solution véritable à deux états.

On en parle toujours de la sécurité d’Israël, mais il est impératif de  parler de la sécurité des Palestiniens. On ne peut avoir la sécurité des uns sur l’insécurité des autres.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

L’islamisme algérien, vingt ans après

Séverine Labat, 18 novembre 2008
Vingt ans après l’irruption de l’islamisme et des islamistes dans l’espace public algérien, à la faveur de ce qui est désigné – sous réserves d’éclairages plus informés – comme les « émeutes d’octobre », quelle lecture peut-on faire aujourd’hui de la séquence islamiste des années 1988-2008 ? Faut-il tenir que l’hypothèse d’une alternative islamiste au régime autoritaire en place depuis l’été 1962 est définitivement révolue ? La récurrence de la violence terroriste – qui interpelle aussi la politique dite de « réconciliation nationale et de paix » conduite par le régime -, renvoie-t-elle finalement à la nature et aux visées mêmes de l’islamisme algérien ?

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Lettre d’information de l’iReMMO