Depuis que Trump a obtenu cette première victoire à ses yeux, il a poursuivi en annonçant ce fameux plan de la Riviera, on a l’impression qu’il s’en désintéresse. On ne l’entend plus parler de ce Proche-Orient, comme si maintenant qu’il ait fait son coup d’éclat en disant « grâce à moi, il y a une trêve » même si elle était dénoncée par Israël en début mars et que les bombardements on repris de façon considérable. Il apporte donc un soutien inconditionnel de Netanyahou. En revanche, on voit Trump se ressaisir du dossier iranien, ce dossier, qui est pour, éminemment très important, où semble-t-il qu’il y a un désaccord avec Netan-yahou puisqu’il ne veut absolument pas entendre parlé d’une reprise des négociations entre les américains et les iraniens. Alors que Trump a l’air de vouloir aller vers une négociation. Mais, soyons très prudent car on sait très bien que la proposition qui pourrait satisfaire Trump ne peut en aucun cas satisfaire les Iraniens. Donc on ne peut exclure l’hypothèse semon maquelle on pourra aller dans une confrontation entre Israël et les Iraniens avec évidemment le soutien américain.
Au niveau de la Syrie, on voit Washington qui est effectivement très prudent et inquiet après la chute d’Assad en raison de la nature du pouvoir installé par Ahmed Al Chareh cet isalamiste venant du monde djihadiste et toutes les demandes à ce jour de levée de sanctions américaines contre la Syrie, pas encore effec tuées, alors qu’il serait indispensable qu’elles le soient pour donner une chance à cette transition délicate, fragile et très difficile. Alors si ces sanctions bancaires ne seront pas levées, on peut s’attendre à un risque d’une dégradation terrible de la situation et alors au pire.
Quant au pays du Golfe et avec la visite de Trump en Arabie Saoudite le 13 (date à confirmer), on voit sa volonté de continuer cette relation privilégiée qu’il avait entamé lors de son premier mandat avec son premier déplacement en Arabie Saoudite, qui avait permis de nouer des relations fortes entre les deux pays. Alors dans l’idée de Trump, l’Arabie Saoudite est de son côté, alors que cette dernière a été obligée de prendre une certaine distance en raison de la guerre menée à Gaza, et de l’opposition très forte de la population saoudienne, à l’égard de la violence des bombardements et de la destruction qu’Israël est en train de mener dans la bande de Gaza.
Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.