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Gaza: «Une ligne rouge a été franchie»… Israël est-il en train de perdre ses principaux alliés?

Suite au plan de « conquête » de la bande de Gaza entraînant le « déplacement de la plupart de la population », l’État israélien se trouve isolé « de manière inédite sur la scène diplomatique ». Ainsi, selon Jean-Paul Chagnollaud, cette situation s’explique notamment par la difficulté des Européens à se dresser contre Israël « en raison de leurs liens historiquement et culturellement forts ».
Ces liens s’expliquent par la culpabilité des Européens « qui, en plus, portent le poids considérable de la Shoah, surtout l’Allemagne mais aussi la France ». 

En outre, « Israël fait en quelque sorte partie de l’Europe, sauf qu’Israël n’est plus l’Israël des années 1970. Une ligne rouge a été franchie ». Il suffirait d’une parole au conseil de sécurité des Nations unies, ou d’une décision vers l’arrêt des livraisons d’armes, et Benyamin Netanyahou ne pourrait plus rien faire ».

Jean-Paul Chagnollaud, président d’honneur de l’iReMMO.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Vers un printemps démocratique arabe ?

Marie Dabrane, 26 janvier 2011
L’effondrement du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, au terme de plus de 23 années d’un pouvoir sans partage, restera dans les annales comme l’un des bouleversements majeurs de l’histoire arabe récente. Et déjà, une même question brûle toutes les lèvres : la « Révolution de jasmin » entraînera-t-elle dans son sillage un « printemps démocratique arabe », de l’Afrique du Nord jusqu’au Golfe, en passant par le Moyen-Orient ? La chute brutale et inattendue du diktat de Tunis, considéré pourtant comme l’un des systèmes autoritaires les plus résilients dans la région, n’est pas sans susciter la peur de nombreuses capitales arabes, inquiètes que cette vague démocratique se propage à leurs sociétés, selon un « effet domino » comparable à celui qui avait précipité la fin de l’Union soviétique dans les années 1990.

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Lettre d’information de l’iReMMO