Analyses

Antisionisme, antisémitisme, sortir de l’amalgame
Le 16 juillet 2017, le président de la République française célèbre la 75e commémoration de la rafle du Vel d’Hiv. Pour la première fois, il a invité le Premier ministre israélien. Après avoir démontré la responsabilité du régime de Vichy dans la déportation des juifs, il conclut : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. » Étrange amalgame, puisqu’il confond, dans une même réprobation, un délit – le racisme antijuif – et une opinion qui conteste la pensée de Theodor Herzl.

Les puissances empêtrées au Moyen-Orient
Les mots nous cachent les choses. Comme on les utilise sans vraiment réfléchir à leur sens, on n’oublie qu’ils ne sont que des approximations pour tenter de saisir une réalité toujours en perpétuel mouvement. Quand, par exemple, on parle de puissance, le terme connote aussitôt une capacité de s’imposer par la force sans qu’on imagine d’emblée qu’elle puisse être faible, illusoire, fragile ou… impuissante. Et ce d’autant plus qu’on a tendance à réduire cette notion à sa seule dimension militaire en gommant toutes les autres: économique, financière, démographique, culturelle et politique. Ce à quoi il faut ajouter l’essentiel: l’intelligence des hommes ou son contraire.

L’Etat-nation du peuple juif
En ces temps de régression populiste et nationaliste un peu partout dans le monde, le gouvernement et le parlement d’Israël ont frappé très fort avec l’adoption, en juillet 2018, d’une loi fondamentale consacrant l’Etat d’Israël comme l’Etat-nation du peuple juif.

Septembre c’est la rentrée!


Bon été !
Au moment où se termine cette année 2017-2018, je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont suivi les multiples activités de l’iReMMO dans nos locaux avec les Midis, les Controverses, les Universités populaires, et les différentes sessions de formation (séminaires et ateliers) ou hors-les-murs avec les colloques organisés au Palais du Luxembourg, au Collège des Bernardins ou à l’Institut du monde arabe, sans oublier le Maghreb-Orient des livres dans les salons de l’Hotel de ville de Paris qui a accueilli près de 7.000 personnes.

[Tribune] « La dignité n’a pas de prix » : 5 millions de Palestiniens otages de Trump
Tribune à Lire sur Libération
Imaginons : le 1er mai prochain, en France, toutes les écoles, les hôpitaux, les centres d’aide sociale ferment brutalement, jusqu’au 31 décembre 2018. Il n’y a plus de fonds pour les faire fonctionner. Impensable ! En France, oui. Mais ce désastre est sur le point de se réaliser pour les 5 millions de Palestiniens qui vivent en Jordanie, au Liban, en Syrie, à Gaza, en Cisjordanie occupée…
Cinq millions de Palestiniens otages de Donald Trump
En réduisant de plus de 80 % la participation des Etats-Unis à un programme de protection de l’ONU, le président américain prépare un drame humanitaire. L’Europe et la France doivent réagir.