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Palestine: disqualification, invisibilisation, négation [Appel à contribution]

Dossier thématique coordonné par François Ceccaldi

Les attaques menées le 7 octobre 2023 par le Hamas et d’autres groupes palestiniens en Israël, sont venues rappeler brutalement la réalité d’une situation politique dans l’impasse. La guerre génocidaire dans laquelle Israël s’engage aussitôt contre Gaza et sa population a surtout permis de mettre en lumière certains mécanismes structurants de la politique d’Israël en Palestine et plus généralement de la Question de Palestine. Le «7 Octobre» n’est pas l’«année zéro» de l’histoire du «conflit israélo-palestinien», mais constitue au contraire une nouvelle étape de la dépossession politique et territoriale de la Palestine et des Palestinien.ne.s qui elle, s’inscrit dans le temps long : celui des empires qui se défont, du long vingtième siècle et de ses deux guerres mondiales et des jeux d’influence auxquels se livrent les puissances internationales au Moyen-Orient et en Palestine en particulier.

À l’examen en effet, il apparait que la conduite de la guerre à Gaza a changé peu de  choses à la structure coloniale israélienne. Les assassinats arbitraires, les déplacements forcés, les destructions méthodiques des structures résidentielles, les humiliations, la disqualification politique systématique des interlocuteurs Palestiniens, l’inversion des valeurs normatives, l’architecture du soutien international à Israël, la négation et l’effacement de l’identité palestinienne, la prise de contrôle des corps, des espaces et des récits, tout cela caractérisait déjà la vie quotidienne des Palestinien.ne.s. Autrement dit, cette guerre à Gaza n’est pas un moment accidentel ou contingent mais un phénomène symptomatique de l’entreprise coloniale israélienne poussé à son paroxysme.

Les dynamiques observées ces deux dernières années imposent toutefois une relecture critique de l’histoire contemporaine palestinienne car, si les mécanismes de la Question de Palestine semblent n’avoir guère changé, la violence avec laquelle ils se sont exprimés a permis de dévoiler de manière plus crue les ressorts du projet colonial. Dans ce moment singulier où les projets politiques israéliens ont été ouvertement revendiqués, l’objectif de ce numéro est précisément d’en révéler les mécanismes, d’en dévoiler les rouages qui permettent de rendre compte du projet d’anéantissement en cours. Il ne s’agit pas seulement de révéler l’illusion ou d’identifier les structures de la domination qui entourent la Question de Palestine, il s’agit aussi, et surtout, de replacer la Palestine et les Palestinien.ne.s dans un récit historicisé et politique. Dans cette perspective, ce numéro de Confluences Méditerranée est aussi une manière de revisiter l’histoire palestinienne contemporaine et de la réinscrire dans une histoire globale, coloniale et connectée à l’aune des deux années écoulées.

L’ambition de ce numéro est de proposer une théorie de la disqualification des revendications politiques historiques des Palestinien.ne.s. Par cela, nous entendons le dévoilement des mécanismes qui permettent de discréditer, d’invisibiliser ou nier l’acteur palestinien ou de marginaliser ses revendications politiques. L’objectif est de déconstruire l’idée d’une prétendue complexité du « conflit » qui opposerait deux acteurs aux prétentions symétriques pour restituer l’asymétrie, la contrainte et le travestissement propre à cette situation coloniale. En restituant les formes de la domination, ce numéro espère aussi rendre compte des formes de résistance qu’elles produisent.

Cet appel à contributions invite les spécialistes de différentes disciplines à entreprendre cette révision critique autour de trois domaines spécifiques – mais non exclusifs – des médias, du droit et du politique à travers des analyses historiques aussi bien que sur des processus en cours.

Axe 1: Fabrique d’un consentement

La séquence du « 7 Octobre » a révélé la manière dont les médias occidentaux ont permis de relayer largement les arguments avancés par les Israéliens pour justifier la guerre au point de consacrer la rhétorique génocidaire sur la scène médiatique internationale. Dans le sillage des travaux qui font désormais autorité sur les médias, devenus des outils ordinaires « pour gouverner le peuple » (Lippmann, 1922) et sur la manière dont ils servent à « mobiliser le soutien de la population pour des intérêts particuliers » (Chomsky, Herman, 1988), nous souhaitons dans ce numéro interroger leur rôle dans la fabrication d’un consentement à la guerre. Les premières études sur la propagande israélienne ont montré que les pressions systématiques exercés sur les médias américains, dès les années 1980, ont permis d’édulcorer la couverture critique d’Israël (R. I. Friedman, 1987). Par contraste, le récit palestinien, considéré comme n’étant pas fiable, a été très largement discrédité. Si celui-ci a pu s’exprimer, il n’a été ni entendu ni n’a reçu d’échos. La couverture médiatique a ainsi montré une violence contre le savoir et une communication mensongère (El Sakka, 2025) ou contrariant la production de connaissances des groupes subalternes – par le biais du langage de l’altérité – dans laquelle les groupes sociaux colonisés ont été empêchés de formuler leurs propres systèmes et espaces de connaissance (chakravorty spivak, 1988). Les analyses les plus récentes ont fait apparaitre la multitude des procédés de distorsion de l’information, des complicités, des renoncements, des lâchetés qui ont caractérisé cette période (Fassin, 2024, Gresh, 2024), la mise en place d’une présomption de crédibilité du narratif israélien et de double-standards dans l’analyse des informations (Vescovi, 2025), la déshumanisation des Palestiniens (El Masry, Sawaf, King Baroudi, 2025) ou l’inversion du statut de la victime et de l’ennemi (Perelman Becker, 2025). Combinés, ces procédés ont contribué à la fabrique du consentement au génocide. La violence épistémique dans les infrastructures médiatiques occidentales a quant à elle permis la reproduction des mécanismes médiatiques israéliens favorisés par un héritage néo-colonial européen (Matar, 2025). Dans cette ambition de construire une théorie de la disqualification et de l’invisibilisation, une attention privilégiée sera accordée au rôle des médias palestiniens, à leur fonctionnement et aux difficultés auxquelles ils font face pour informer.

Thématiques possibles:
  • Production et diffusion de l’information;
  • Discours, images et registres de légitimation de la violence ;
  • Construction et reproduction d’un savoir colonial;
  • Résistance informationnelle des journalistes et médias palestiniens dans le développement et la diffusion de l’information ; rôle des réseaux sociaux comme nouvelle plateforme ; faiblesse du discours officiel palestinien et de sa diffusion.

Axe 2: Subversion du droit

Servant de norme et de cadre à l’administration de la Question de Palestine, le droit international a montré son incapacité à faire respecter les principes élémentaires sur lesquels il repose et à protéger les populations palestiniennes (Sultany, 2024). Bien avant la guerre menée contre Gaza à partir de 2023, l’application du droit a échoué malgré la dénonciation des crimes multiples commis en Palestine, qu’il s’agisse de l’occupation ou du crime d’apartheid, pourtant reconnus et dénoncés internationalement (Bisharat, 2013). Le décalage entre la norme et l’application aurait ainsi progressivement fragilisé le droit. La mise en évidence d’un « deux-poids deux-mesures » dans les politiques occidentales a été rendue d’autant plus visible qu’il a coïncidé avec la guerre en Ukraine (Ceccaldi, 2023). Aussi, par la mise en lumière des contradictions d’application du droit, la guerre à Gaza pourrait tout aussi bien incarner la fin du droit international que sa renaissance (Soufi, 2024). Les recherches les plus récentes suggèrent en fait que le droit n’a pas été incapable ou inopérant mais qu’il a au contraire fonctionné « comme prévu » (Dabed, 2024). La « subversion du droit » aurait permis, sous couvert d’en respecter la grammaire, de détourner l’attention pour poursuivre la dépossession des Palestiniens (Maison, 2025). Dans ce cadre, l’ordre juridique international, fondé sur des paramètres impériaux, constituerait un outil de la fabrique de l’architecture coloniale. Ainsi, ce sont tous les paramètres légaux qu’il faudrait relire historiquement à l’aune des développements politiques récents. La violence qui s’est exprimée à Gaza a fait ressurgir des dynamiques politiques anciennes dont l’origine, ou le point de départ, est désormais interrogée. L’épuration ethnique de Gaza (le « départ volontaire » dans sa forme euphémisante), a fait ressurgir l’idée d’une « Nakba continue », se déroulant sur le temps long, avec différentes phases plus ou moins violentes mais fondamentalement ancrée historiquement (Eghbariah, 2024). Les massacres de Sabra et Chatila en 1982 ont également été convoqués pour historiciser le concept de génocide et interroger un « continuum de génocide » depuis 1948 (Seurat, 2025). La « solution à deux États » enfin, totem de l’ordre juridique peut aussi être analysé aujourd’hui comme un mécanisme de dépossession plutôt qu’un outil d’émancipation en tant que dispositif de subordination à un ordre inégal et asymétrique (Alsajdeya, Ceccaldi, Dabed, 2021). Le numéro de Confluences Méditerranée accordera une attention particulière aux contributions qui permettent d’inscrire dans le temps long les outils ou notions juridiques habituellement convoqués dans la Question de Palestine et permettant de disqualifier ou d’invisibiliser l’acteur palestinien et ses revendications politiques mais aussi son humanité et ses droits fondamentaux.

Thématiques possibles:
  • Fonctionnement des institutions internationales ;
  • Détournement des principes de justice universelle et impunité ;
  • Production des justifications légales et complicité des institutions internationales ;
  • Exclusion des acteurs juridiques palestiniens ; disqualification des instances internationales et des principes du droit international; solution à deux États comme forme d’inertie conceptuelle et politique ;
  • Généalogie juridique et politique des violences contre les Palestiniens ; historicisation de la norme juridique ; émergence d’un contre-discours juridique décolonial ; stratégies d’appropriation ou de réinvention du droit international par les acteurs palestiniens, juristes ou ONG.
Axe 3: Dépossession politique

L’ordre colonial israélien repose sur une politique de dépossession territoriale et politique qui, loin de chercher à favoriser l’autodétermination des Palestiniens, ou a minima d’en accepter le principe, l’a rendue impossible (Chemillier-Gendreau, 2025). Aussi, les analyses sur le conflit israélo-palestinien qui omettent la « situation coloniale » ignorent l’ensemble des rapports sociaux, politiques, économiques et culturels spécifiques produits par la domination coloniale (Ballandier, 1951 ; Bontemps, Latte-Abdallah, 2024). Or, la guerre à Gaza a constitué un moment d’observation privilégié des mécanismes de domination, de résistance et d’adaptation. La multiplication des déclarations israéliennes appelant à la destruction des Palestiniens et à la « recolonisation » de Gaza ont permis de mettre à jour certains mécanismes structurels du contrôle territorial et de l’emprise israélienne sur les dynamiques politiques palestiniennes. Ces mécanismes pré-existent à la guerre à Gaza et touchent toutes les structures du pouvoir palestinien. La disqualification systématique des interlocuteurs politiques palestiniens a par exemple permis à Israël de maintenir une instabilité politique maitrisée tout en garantissant le maintien de l’ordre colonial (Ceccaldi, 2023). Les structures internes de la négociation et l’asymétrie entre les deux parties et ses conséquences sur leurs résultats ont également joué un rôle clé dans la mise à l’écart des revendications politiques palestiniennes. Au début des années 1990, l’analyse de la composition et de l’attitude des membres des délégations palestiniennes a permis de montrer que la marginalisation du leadership de l’intérieur et les changements fréquents de négociateurs ont contribué à réduire considérablement les performances palestiniennes dans la négociation (Khatib, 2010). Dans cette configuration, c’est également le rôle des États-Unis qui a permis de maintenir une relation asymétrique au bénéfice de la partie israélienne (Khalidi, 2014, Haniyyé, 2000) renforcée par le report systématique de la négociation – ou le règlement en « phases » qu’on observe aujourd’hui – qui a conduit à l’enracinement de faits accomplis sapant les perspectives d’un règlement négocié (Kodmani, 2008, Laurens 2015). Plus généralement, c’est le constat du blocage politique qui s’est imposé et d’une « paix impossible » entre les deux parties (Laurens, 2015) où l’illusion d’un « statu quo » a permis à Israël d’étendre son contrôle territorial et politique sur la Palestine. La destruction des structures du pouvoir palestinien, politiquement, matériellement ou symboliquement, et les entraves à l’émancipation politique des Palestiniens, dont la création de l’État est l’un des avatars, ont contribué à construire un pouvoir faible et dépendant d’acteurs politiques tiers (Gijón Mendigutía, Abu‐Tarbush, 2022 ; Qarmout, 2023, Sbeih, 2025). Les « nouveaux pouvoirs d’Oslo » introduits au début des années 1990 avec la Déclaration de Principes, ont ainsi permis de réarticuler l’occupation et de transformer les élites politiques palestiniennes en classe subordonnée et obéissante (Alsajdeya, Ceccaldi, Dabed, 2021). Les projets politiques portés actuellement ont poussés à l’extrême cette tendance pour envisager un avenir sans les Palestiniens dans ce qui s’apparente à un futuricide (Latte-Abdallah, 2025). À l’aune des dynamiques post-7 Octobre et de ce qu’elles révèlent, l’objectif du numéro de Confluences Méditerranée est d’identifier les structures de disqualification, d’invisibilisation ou de négation politique des Palestinien.nes.

Thématiques possibles:
  • Structures de pouvoir et structure coloniale en tant que système politique ;
  • Rôle des États tiers dans l’entretien d’une asymétrie politique ; analyse des effets de l’aide internationale ; Analyse du “statu quo” ou de la négociation
  • Dispositifs de dépendance à la puissance coloniale ;
  • Disqualification des interlocuteurs politiques palestiniens ; instrumentalisation des divisions inter-palestiniennes
  • Rôle des pays arabes.

Bibliographie indicative

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Instructions aux auteur·e·s pour la présentation des propositions et des articles

Les propositions d’articles devront être envoyées à François Ceccaldi (francois.ceccaldi[at]college-de-france.fr) avant le 1er janvier 2026.
Elles ne devront pas dépasser 4000 signes (espaces comprises).

Chaque proposition devra être accompagnée d’un titre (même provisoire) et d’une courte biographie de l’auteur.

Une réponse sera envoyée aux auteurs avant le 1er février 2026.

Les articles doivent être soumis avant le 15 mars 2026.