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La guerre est devenue beaucoup moins populaire côté israélien

C’est le jour J au Proche-Orient : après 15 mois de guerre, les armes doivent se taire ce dimanche. Est-ce un commencement, les prémices d’un espoir de paix ? À l’heure où l’interview a eu lieu, le cessez-le-feu, qui devait entrer en vigueur à 7h30 dimanche, était suspendu, Israël affirmant n’avoir pas reçu la liste des otages. « Évidemment que la situation est tellement compliquée avec tout ce qui s’est passé depuis 15 mois et que le Hamas n’a pas forcément la maîtrise complète de l’ensemble des groupes dont certains peuvent encore retenir des otages« , analyse Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Etudes Méditerranée Moyen-Orient.

L’accord récent est extrêmement fragile, en raison de la complexité de la situation sur le terrain, notamment l’incapacité du Hamas à contrôler tous les groupes armés. Bien que l’accord n’ait pas encore pleinement pris effet, il semble qu’il finira par entrer en vigueur sous la pression des États-Unis, puisque Donald Trump a contraint Netanyahou à coopérer.

La bande de Gaza fait face à une crise humanitaire urgente, avec famine et pénuries critiques. Le Hamas n’avait plus les moyens de continuer sans cet accord. Bien que la situation s’améliore légèrement, l’urgence humanitaire persiste.

Netanyahou devra également faire face à une enquête sur les failles sécuritaires et politiques ayant conduit aux événements tragiques du 7 octobre. La question d’une solution à deux États reste impossible à mettre en œuvre pour le moment.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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L’UMA : l’économie au secours du politique

Paul Balta, 12 septembre 2009
2009 marque le 20ème anniversaire de l’Union du Maghreb arabe (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie). Quel bilan et quelles perspectives peut-on dresser ? Invité par le roi Hassan II, j’avais assisté à la création de l’UMA, à Marrakech, le 17 février 1989. Elle avait suscité alors de grands espoirs au Sud comme au Nord. Hélas, depuis le dernier sommet des chefs d’État à Tunis, en 1994, l’UMA paralysée, est dans l’incapacité chronique de convoquer un nouveau sommet depuis le report sine die de celui, prévu à Alger, en juin 2002 puis en décembre 2003, le Maroc ayant décliné l’invitation.

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Lettre d’information de l’iReMMO