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La guerre est devenue beaucoup moins populaire côté israélien

C’est le jour J au Proche-Orient : après 15 mois de guerre, les armes doivent se taire ce dimanche. Est-ce un commencement, les prémices d’un espoir de paix ? À l’heure où l’interview a eu lieu, le cessez-le-feu, qui devait entrer en vigueur à 7h30 dimanche, était suspendu, Israël affirmant n’avoir pas reçu la liste des otages. « Évidemment que la situation est tellement compliquée avec tout ce qui s’est passé depuis 15 mois et que le Hamas n’a pas forcément la maîtrise complète de l’ensemble des groupes dont certains peuvent encore retenir des otages« , analyse Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Etudes Méditerranée Moyen-Orient.

L’accord récent est extrêmement fragile, en raison de la complexité de la situation sur le terrain, notamment l’incapacité du Hamas à contrôler tous les groupes armés. Bien que l’accord n’ait pas encore pleinement pris effet, il semble qu’il finira par entrer en vigueur sous la pression des États-Unis, puisque Donald Trump a contraint Netanyahou à coopérer.

La bande de Gaza fait face à une crise humanitaire urgente, avec famine et pénuries critiques. Le Hamas n’avait plus les moyens de continuer sans cet accord. Bien que la situation s’améliore légèrement, l’urgence humanitaire persiste.

Netanyahou devra également faire face à une enquête sur les failles sécuritaires et politiques ayant conduit aux événements tragiques du 7 octobre. La question d’une solution à deux États reste impossible à mettre en œuvre pour le moment.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Un Etat pour deux peuples ? une « stratégie » de renoncement

Jean-Paul Chagnollaud, 22 novembre 2010
Contribution du débat sur la Palestine dans la Croix du 19 novembre 2010 Encore quelques années et cela fera près d’un siècle que les Palestiniens sont en quête d’un Etat… Dans les années 1920, au début du mandat britannique, leur lutte se focalise sur une revendication forte et cohérente : un Etat sur toute la Palestine. Malgré la prégnance de l’arabisme alors dominant, cette lutte s’affirme de manière singulière d’autant plus qu’elle se nourrit de la confrontation avec le mouvement sioniste qui lui aussi veut un Etat sur cette terre. Mais cela ne dure pas. Au lendemain de la grande révolte de 1936, à la fois apogée et crépuscule de cette quête nationaliste, la question de Palestine devient une question arabe.

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Lettre d’information de l’iReMMO