APRÈS GAZA (1/3) : Netanyahou perd sa couronne mais son successeur n’est pas mal non plus -par Dominique Vidal, membre de l’iReMMO

Ce dimanche 13 juin, il a fallu une coalition invraisemblable, de l’extrême droite à la gauche, pour battre enfin Benyamin Netanyahou, à la tête d’Israël depuis plus de douze ans.

Mais pour les faucons israéliens, le changement ne devrait pas être trop brutal. Son successeur Naftali Bennett, un de ses anciens collaborateurs, est un milliardaire enrichi dans la cybersécurité, un ultra-nationaliste venu de l’extrême droite religieuse, un des hommes de droite les plus radicaux. Évoquant ses six années dans l’armée, il déclarait : « j’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie. Et il n’y a aucun problème avec ça [1] ». Il est prévu qu’il gouverne en alternance avec Yaïr Lapid, un attelage surprenant. Mais que va devenir « Bibi » ? Il se présente déjà en chef de l’opposition mais, étant poursuivi depuis des années pour de lourdes affaires de corruption, d’autres le verraient plutôt à la case prison. Dans cette première partie de « APRÈS GAZA », Dominique VIDAL évoque « BIBI » de père en fils, et aussi les raisons de la discrétion des médias et du monde politique français quand il s’agit d’Israël.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Captagon: l’arme économique du régime Assad

L’émergence de la Syrie en tant que narco-État fait d’elle aujourd’hui, selon de nombreux observateurs, le plus grand narco-État du monde. Un titre qui, bien loin des stéréotypes sud-américains, trouve ses origines en plein cœur du Levant. Avec la production et le trafic de captagon, le régime d’Assad s’est taillé un empire financier parallèle et puissant, répondant à la fois à ses propres besoins économiques et à ses ambitions diplomatiques dans la région. Mais comment la Syrie, un État ruiné par une décennie de guerre, a-t-elle pu bâtir une telle industrie et quelles en sont les conséquences régionales et internationales?

De Mohamed-Nour Hayed

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Lettre d’information de l’iReMMO