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Décryptage: « Vastes opérations terrestres » de l’armée israélienne à Gaza

L’armée israélienne a annoncé dimanche de « vastes opérations terrestres le nord et le sud de la bande de Gaza ». L’armée avait intensifié samedi 17 mai son offensive à Gaza visant, selon elle, à libérer les otages israéliens retenus par le Hamas et à défaire le mouvement islamiste palestinien, une escalade critiquée à l’international.

Cette offensive terrestre est d’une brutalité absolument sans nom. On voit des images absolument épouvantables. On se demande d’ailleurs ce qu’Israël continue à bombarder  tant la bande de Gaza est complètement ravagée. Le nombres de victimes, surtout civiles, est considérable. Donc, on voit bien que dans cette stratégie menée par Israël, on n’est plus du tout dans simplement, la volonté de détruire le commandement du Hamas mais c’est toute la population de la bande de Gaza qui subit ce déluge de feu, ce massacre. Je crois qu’il n’ y a pas d’autres termes à pouvoir utiliser. Enfin, il y a une petite réaction de la communauté internationale effarée par l’ampleur des dégâts et qui commence timidement à réagir. 

Agnès Levallois, présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le choc des élections en Grèce

Christophe Chiclet, 17 août 2012
Suite à la grave crise financière, puis économique et sociale, la Grèce vient de plonger dans une crise politique majeure. Le bipartisme qui réglait la vie politique grecque depuis l’indépendance de 1832 (Populistes-libéraux ; Royalistes-Vénizélistes ; Monarcho facistes-communistes ; Conservateurs-socialistes) a volé en éclat lors des législatives anticipées des 6 mai et 17 juin 2012. Le paysage politique a été totalement chamboulé. Les socialistes du PASOK ont pris une déculotté historique alors qu’ils gouvernaient le pays quasiment sans interruption depuis 1981. Les partis traditionnels qui soutenaient les plans d’austérité imposés par la « Troïka » (UE, Banque mondiale, FMI) ont été lourdement sanctionnés. Le PASOK est arrivé en troisième position le 6 mai avec 13,18% des voix, perdant 30,7% par rapport aux législatives de 2009, perdant donc 109 députés, n’en gardant que 41, revenant au niveau électoral qu’il avait aux élections d’octobre 1974, trois mois après la chute de la dictature des colonels.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO