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Enfer à Gaza

La situation sanitaire des Palestiniens, cloisonnés sur leur territoire, inquiète la scène internationale. Entre manque d’eau, carence d’essence, pénurie de médicaments et difficultés pour se procurer des denrées alimentaires, la crise devient de plus en plus urgente à Gaza. Le trop faible convoi humanitaire ne peut subvenir aux nombreux besoins de la population. Alors que 12 des 35 hôpitaux de Gaza ne fonctionnent plus et que le territoire est constamment bombardé, les habitants commencent à mourir de faim ou de soif. Les associations indépendantes, comme Médecins sans frontières ou Médecins du Monde, agissent sur place mais elles manquent de moyens. Comment la communauté internationale peut-elle s’organiser pour apporter une aide humanitaire aux Palestiniens sans envenimer le conflit ?

Joan Deas, directrice exécutive de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

La Turquie aux avant-postes à Charm el-Cheikh

Alors qu’en Turquie le cours de l’euro est en passe de franchir le seuil fatidique des 50 livres, que l’inflation est repartie à la hausse et que l’on se demande qui sera le prochain maire CHP arrêté, Recep Tayyip Erdoğan s’emploie à faire oublier une conjoncture intérieure plutôt sombre, en faisant feu de tout bois sur le plan international. Grande bénéficiaire de la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l’année 2024, la Turquie a joué, en effet, en cet automne 2025, un rôle remarqué dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, en particulier lors du sommet de Charm el-Cheikh. Retour sur cette implication et ses perspectives…

Par Jean Marcou, professeur émérite à Sciences Po Grenoble-UGA

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

La Tunisie : effet domino ou effet repoussoir ?

Bichara Khader, 2 février 2011
Depuis quelques semaines, les immolations ou les tentatives d’immolation se multiplient dans le monde arabe, du Yémen dans la Péninsule arabique à l’Est à la Mauritanie à l’Ouest. On connaissait déjà le phénomène « kamikaze » par lequel quelqu’un se donne la mort en tuant. Mais l’immolation de protestation est un phénomène inédit dans les pays arabes. Dépourvu de toute signification « religieuse » ou  » sacrificielle », le geste se veut plutôt une prise de parole, un acte posé pour dire  » assez » ou pour dire  » non ». Il ne peut être dés lors apparenté à une forme de  » djihad » pour une quelconque « cause », ni, à fortiori, à un simple « suicide ».

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Lettre d’information de l’iReMMO