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Gaza : « Une ligne rouge a été franchie »… Israël est-il en train de perdre ses principaux alliés ?

Suite au plan de « conquête » de la bande de Gaza entraînant le « déplacement de la plupart de la population », l’État israélien se trouve isolé « de manière inédite sur la scène diplomatique ». Ainsi, selon Jean-Paul Chagnollaud, cette situation s’explique notamment par la difficulté des Européens à se dresser contre Israël « en raison de leurs liens historiquement et culturellement forts ».
Ces liens s’expliquent par la culpabilité des Européens « qui, en plus, portent le poids considérable de la Shoah, surtout l’Allemagne mais aussi la France ». 

En outre, « Israël fait en quelque sorte partie de l’Europe, sauf qu’Israël n’est plus l’Israël des années 1970. Une ligne rouge a été franchie ». Il suffirait d’une parole au conseil de sécurité des Nations unies, ou d’une décision vers l’arrêt des livraisons d’armes, et Benyamin Netanyahou ne pourrait plus rien faire ».

Jean-Paul Chagnollaud, président d’honneur de l’iReMMO.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

France – Pays arabes : à contresens de l’Histoire ?

Robert Bistolfi, 20 février 2011
Etait-il vain d’espérer une autocritique collective pour sortir par le haut de compromissions à courte vue avec les pouvoirs établis du monde arabo-musulman proche ? A droite, mais aussi à gauche de l’échiquier politique français, beaucoup se sont fourvoyés. Jusqu’au bout, illustrée caricaturalement par le comportement de la ministre des Affaires étrangères, une raison d’Etat cynique a conduit à privilégier la collusion avec des régimes autoritaires et corrompus contre un pari sur l’avenir démocratique des peuples. Obsédé par la catastrophe iranienne, tétanisé par le 11 septembre, prêt à tout pour sécuriser son approvisionnement énergétique, l’Occident dans son ensemble n’a développé qu’une vision réductrice des sociétés arabes et, plus largement, musulmanes.

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Lettre d’information de l’iReMMO