Suite au plan de « conquête » de la bande de Gaza entraînant le « déplacement de la plupart de la population », l’État israélien se trouve isolé « de manière inédite sur la scène diplomatique ». Ainsi, selon Jean-Paul Chagnollaud, cette situation s’explique notamment par la difficulté des Européens à se dresser contre Israël « en raison de leurs liens historiquement et culturellement forts ».
Ces liens s’expliquent par la culpabilité des Européens « qui, en plus, portent le poids considérable de la Shoah, surtout l’Allemagne mais aussi la France ».
En outre, « Israël fait en quelque sorte partie de l’Europe, sauf qu’Israël n’est plus l’Israël des années 1970. Une ligne rouge a été franchie ». Il suffirait d’une parole au conseil de sécurité des Nations unies, ou d’une décision vers l’arrêt des livraisons d’armes, et Benyamin Netanyahou ne pourrait plus rien faire ».
Jean-Paul Chagnollaud, président d’honneur de l’iReMMO.