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Golfe : le retour des rois du pétrole

Au cœur de l’été, le président américain a effectué une tournée au Moyen-Orient et s’est rendu notamment en Arabie saoudite où il a rencontré Mohammed Ben Salmane, prince héritier du royaume, considéré par Washington comme le commanditaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Des retrouvailles plutôt froides, mais des retrouvailles quand même avec un dirigeant que Joe Biden avait promis de traiter en paria suite à l’assassinat du dissident en 2018. Il faut dire que le monde a changé depuis et que la crise énergétique actuelle a poussé l’administration américaine à revoir sa position vis-à-vis d’un partenaire inévitable pour y faire face.

Le Moyen-Orient serait-il en train de redevenir incontournable pour traiter les affaires du monde ? Les pays du Golfe sont-ils disposés à répondre aux attentes des occidentaux ? Rien n’est moins sûr lorsqu’on apprend que, cette semaine, les pays de l’OPEP+ ont décidé de baisser les volumes de production contrairement à ce qu’espéraient américains et européens..

Pour répondre à ces questions, Florian Delorme reçoit Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO et maîtresse de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique et Francis Perrin, directeur de recherche à l’IRIS et chercheur associé au Policy Center for the New South à Rabat.

L’analyse des deux invités permet de comprendre comment les pays du Golfe peuvent profiter de ce nouveau rapport de force issu de la guerre en Ukraine pour imposer leurs vues et revenir sur le devant de la scène internationale.

Aujourd'hui, l'Arabie Saoudite adopte ces stratégies pour montrer qu'elle mène ses propres intérêts et qu'elle arrête d'accepter les conditions posées par les pays occidentaux. Il y a vraiment une autonomisation des pays du Golfe.

ÉDITO

ÉDITO

La Turquie aux avant-postes à Charm el-Cheikh

Alors qu’en Turquie le cours de l’euro est en passe de franchir le seuil fatidique des 50 livres, que l’inflation est repartie à la hausse et que l’on se demande qui sera le prochain maire CHP arrêté, Recep Tayyip Erdoğan s’emploie à faire oublier une conjoncture intérieure plutôt sombre, en faisant feu de tout bois sur le plan international. Grande bénéficiaire de la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l’année 2024, la Turquie a joué, en effet, en cet automne 2025, un rôle remarqué dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, en particulier lors du sommet de Charm el-Cheikh. Retour sur cette implication et ses perspectives…

Par Jean Marcou, professeur émérite à Sciences Po Grenoble-UGA

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Entretien avec Haoues Seniguer

Haoues Seniguer, 29 novembre 2011
« On ne peut, pour l’heure, se fier qu’aux seuls scrutins antérieurs car nous n’avons pas suffisamment de recul pour établir une géographie électorale rigoureuse. Néanmoins, des lignes de forces peuvent se dégager. Le PJD est un parti urbain qui recrute dans les milieux éduqués. Ce n’est pas un hasard s’il perce une nouvelle fois dans les grandes villes : Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech (ce qui est une nouveauté) etc. Il apparaît également qu’il aurait progressé dans le milieu rural là où il échouait systématiquement à cause des réseaux clientélistes animés par des notables proches du milieu des affaires et des centres du pouvoir qui achetaient les voix »
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Lettre d’information de l’iReMMO