Golfe : le retour des rois du pétrole

Au cœur de l’été, le président américain a effectué une tournée au Moyen-Orient et s’est rendu notamment en Arabie saoudite où il a rencontré Mohammed Ben Salmane, prince héritier du royaume, considéré par Washington comme le commanditaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Des retrouvailles plutôt froides, mais des retrouvailles quand même avec un dirigeant que Joe Biden avait promis de traiter en paria suite à l’assassinat du dissident en 2018. Il faut dire que le monde a changé depuis et que la crise énergétique actuelle a poussé l’administration américaine à revoir sa position vis-à-vis d’un partenaire inévitable pour y faire face.

Le Moyen-Orient serait-il en train de redevenir incontournable pour traiter les affaires du monde ? Les pays du Golfe sont-ils disposés à répondre aux attentes des occidentaux ? Rien n’est moins sûr lorsqu’on apprend que, cette semaine, les pays de l’OPEP+ ont décidé de baisser les volumes de production contrairement à ce qu’espéraient américains et européens..

Pour répondre à ces questions, Florian Delorme reçoit Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO et maîtresse de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique et Francis Perrin, directeur de recherche à l’IRIS et chercheur associé au Policy Center for the New South à Rabat.

L’analyse des deux invités permet de comprendre comment les pays du Golfe peuvent profiter de ce nouveau rapport de force issu de la guerre en Ukraine pour imposer leurs vues et revenir sur le devant de la scène internationale.

Aujourd'hui, l'Arabie Saoudite adopte ces stratégies pour montrer qu'elle mène ses propres intérêts et qu'elle arrête d'accepter les conditions posées par les pays occidentaux. Il y a vraiment une autonomisation des pays du Golfe.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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La Tunisie démocratique à l’épreuve des urnes

Huit ans après le renversement du régime autoritaire en place, la Tunisie vient de vivre une nouvelle étape de sa transition vers une démocratie mature. Les échéances électorales ouvertes par le premier tour de la présidentielle le 15 septembre suivi du deuxième tour le 13 octobre dernier (sans oublier les législatives du 6 octobre) ont montré un pays qui maitrise désormais parfaitement, dans le calme et la transparence, le processus électoral. Montrant encore une fois l’exemple, la Tunisie a su traverser cette nouvelle épreuve, sans violence dans les rues et dans le respect scrupuleux des règles constitutionnelles et des institutions du pays. La démocratie tunisienne en sort confortée : c’est là le premier enseignement de cette période délicate.

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Lettre d’information de l’iReMMO

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