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Guerre à Gaza: Israël accepte de reprendre les discussions en vue d’une trêve

Le 15 août, des négociations reprendront pour une trêve dans la bande de Gaza et pour la libération des otages israéliens. Israël l’a confirmé en réponse à une intervention très ferme des trois pays qui encadrent ces discussions : les États-Unis, le Qatar et l’Égypte. Cette relance des négociations survient dans un contexte particulièrement inflammable, alors que les opérations militaires se poursuivent dans le sud de l’enclave.

Netanyahu et ceux qui le soutiennent ont toujours récusé les négociations, il suffit lire la presse israélienne qui en parle régulièrement. Il veut continuer la guerre et le dernier acte qu’il a mis en œuvre, ça a été évidemment l’assassinat d’Ismaël Haniyeh à Téhéran, ce qui était, pour les négociations, un coup terrible, puisqu’on tue, on assassine celui qui est le chef de la délégation palestinienne. Cet assassinat est une provocation pour l’Iran, avec un risque d’embrasement et d’un affrontement direct sur le terrain.

C’est très important de voir que les États-Unis veulent à tout prix éviter cet embrasement. D’après les informations qu’on peut avoir, il y a aussi des débats au sein des autorités iraniennes, puisque le nouveau président, clairement, ne veut pas d’une guerre. Et donc, il y a un débat entre les durs et ceux qui sont autour du président.  Un jeu très complexe, avec plusieurs options possibles. Mais la seule qui permettrait d’éviter la guerre est précisément le retour à la négociation, et qui aboutirait cette fois-ci. 

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Barack Obama à Al-Azhar : un discours fondateur

Robert Bistolfi, 3 septembre 2009
Barack Obama et Georges W.Bush : tout a déjà été dit sur leurs différences et sur les ruptures que le nouveau président incarne. Tout a déjà été dit, sauf peut-être l’essentiel : on n’a pas assez souligné la perspective longue qui est la sienne, sa position éthique sur des sujets touchant à l’avenir de l’humanité dans son ensemble. Il pose à la fois des objectifs et des principes pour guider l’action, en jalonnant la voie de sorte que les contraintes de la réalité (qui imposeront des compromis) ne fassent pas dévier du cap. Il l’avait fait avec ses textes fondateurs sur les relations interraciales (discours de Philadelphie [3]) ou sur un monde dénucléarisé (discours de Prague [4]). Tout aussi fondateur apparaîtra le discours qu’il a prononcé le 4 juin 2009 à l’université Al-Azhar, au Caire : au-delà de l’apaisement des tensions avec les sociétés à majorité musulmane, il pose les fondements d’une « politique de l’universel » vraiment novatrice.

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Lettre d’information de l’iReMMO