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Guerre au Liban: «Le nouvel ordre voulu par Israël ne peut mener qu’à un chaos généralisé»

Après les frappes israéliennes ayant touché le fief du Hezbollah et tué son leader Hassan Nasrallah, et le lancement par l’Iran de missiles balistiques sur Israël, Agnès Levallois décrypte l’escalade du conflit. Pour elle, la fuite en avant israélienne « ne misant que sur le rapport de force » est très inquiétante.

L’offensive israélienne au Liban s’inscrit dans la continuité de la guerre à Gaza. Malgré les objectifs non atteints de libérer les otages et d’éliminer le Hamas, le gouvernement israélien, considérant le groupe comme étant affaibli, redirige une partie de ses forces vers le Liban.

Cette intervention poursuit plusieurs buts : permettre le retour des habitants du nord d’Israël, éliminer la menace du Hezbollah, et créer une zone tampon au sud Liban en évacuant les populations locales. Au-delà du Hezbollah, c’est l’Iran qui est visé, ainsi que ses alliés régionaux.

Cette campagne a des conséquences humaines graves, avec plus de 1 000 civils tués et un million de personnes déplacées au Liban. Les États-Unis soutiennent l’opération, partageant l’objectif d’affaiblir le Hezbollah pour empêcher une attaque similaire à celle du 7 octobre. Le Liban, déjà affaibli par des crises multiples, est divisé : certains désapprouvent l’implication du Hezbollah, tandis que d’autres jugent la riposte israélienne excessive.

L’Iran, réagissant aux assassinats de responsables alliés sur son sol, a lancé des missiles sur Israël, accentuant la tension. Israël, avec le soutien américain, prépare une réplique. La stratégie israélienne, marquée par des assassinats ciblés et des destructions massives, suscite des inquiétudes quant à l’escalade et à l’avenir de la région. La poursuite de cette logique de force ne semble pas présager un avenir plus sécurisé pour le Moyen-Orient, laissant les populations civiles, notamment les jeunes générations, en proie à l’incertitude et au chaos.

Agnès Levallois, vice-président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Maroc : les leçons du scrutin législatif

Abderrahim Lamchichi
24 septembre 2007
Le premier fait marquant du scrutin législatif marocain du 7 septembre 2007 est l’annonce même de tels résultats si déconcertants, donc… parfaitement crédibles ! Ce qui accrédite la déclaration des observateurs étrangers attestant de la régularité de la consultation. Certes, à l’évidence, en cette matière, tout est relatif. Clientélisme, cooptation, notabilités locales, encadrement serré du territoire par une administration encore largement d’essence “makhzénienne”… sont des pratiques “néopatrimoniales” avérées. Mais imagine-t-on, un moment, feu Driss Basri, l’ancien ministre de l’Intérieur de Hassan II, se résoudre à publier de semblables résultats, d’où il ressort clairement que seul un électeur sur trois s’est rendu aux urnes ? C’est que le Maroc a profondément changé.

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Lettre d’information de l’iReMMO