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Guerre entre le Hamas et Israël : « Il faut arriver à un cessez-le-feu »

J’espère que la trêve va continuer évidemment et puis surtout, au delà des trêve l’idée c’est qu’il faut arriver  à un cessez-le-feu, je pense que tout le monde en est conscient maintenant. D’autant plus que je ne vois pas très ce que signifie aujourd’hui une reprise de la guerre bien évidemment du côté israélien, il y a bien des raisons à celà. Mais je ne vois pas très bien où cela conduit. Déjà, les israéliens tiennent la partie Nord de Gaza mais  c’est un peu une impasse stratégique. Si on va d’une trêve à une autre pour aller vers un cessez-le-feu ça veut dire qu’à un moment donné il faudra poser des questions politiques. 

 

Vous vous rendez compte que donner des armes aux citoyens, ça veut dire quoi ? Cela veut dire qu’on prépare des formes de guerre civile. Il y a un principe majeur dans n’importe qu’elle État, c’est que c’est l’État qui contrôle la violence, c’est le monopole de la violence légitime comme le disent les sociologues. Si on commence à distribuer des armes, ça veut dire que ce n’est plus contrôlable. N’importe qui pourra tirer sur n’importe qui. C’est absolument dramatique d’en arriver là. C’est pour cette raison qu’un cessez-le-feu, au sens le plus fort du terme, vous avez compris avec l’interdiction des armes – qui n’est effectivement pas le chemin pris aujourd’hui – à ce moment-là on pense politique.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Un Etat pour deux peuples ? une « stratégie » de renoncement

Jean-Paul Chagnollaud, 22 novembre 2010
Contribution du débat sur la Palestine dans la Croix du 19 novembre 2010 Encore quelques années et cela fera près d’un siècle que les Palestiniens sont en quête d’un Etat… Dans les années 1920, au début du mandat britannique, leur lutte se focalise sur une revendication forte et cohérente : un Etat sur toute la Palestine. Malgré la prégnance de l’arabisme alors dominant, cette lutte s’affirme de manière singulière d’autant plus qu’elle se nourrit de la confrontation avec le mouvement sioniste qui lui aussi veut un Etat sur cette terre. Mais cela ne dure pas. Au lendemain de la grande révolte de 1936, à la fois apogée et crépuscule de cette quête nationaliste, la question de Palestine devient une question arabe.

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Lettre d’information de l’iReMMO