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Guerre Israël – Hamas : « On est dans une escalade terrifiante »

Le Hamas démontre une capacité d’organisation pour mettre en place une opération de cette ampleur, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Avec une mobilisation d’un nombre important de combattants, de moyens, des manœuvres de diversions, une confidentialité entretenue sur l’opération. Tout cela, le Hamas n’en avait jamais fait preuve à cette échelle. Il a fallu des mois de préparations pour une telle opération.

L’assassinat n’est pas nouveau, tous ceux que le Hamas considérait comme des collaborateurs étaient souvent liquidés lorsqu’on s’apercevait qu’ils avaient pu donner des renseignements à Israël. Les pratiques de cet ordre, pour maintenir l’unité du mouvement, on l’avait vu. Mais des prises d’otages de cette ampleur, non. C’était le plus souvent des soldats israéliens qu’ils prenaient en otage, pour négocier ensuite la libération de leurs propres prisonniers. Là, ce à quoi on a assisté sur les civils, c’est autre chose. Je n’ai jamais vu cela.

Oui, les comparaisons sont faites. Que le Hamas soit passé à une tout autre échelle, c’est absolument évident. Là où les comparaisons sont délicates, c’est que l’horreur de ce qui s’est passé samedi et dimanche s’inscrit néanmoins dans une histoire de soixante ans, voire plus. Il faut la prendre en compte. À la différence de Daech.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Le choc des élections en Grèce

Christophe Chiclet, 17 août 2012
Suite à la grave crise financière, puis économique et sociale, la Grèce vient de plonger dans une crise politique majeure. Le bipartisme qui réglait la vie politique grecque depuis l’indépendance de 1832 (Populistes-libéraux ; Royalistes-Vénizélistes ; Monarcho facistes-communistes ; Conservateurs-socialistes) a volé en éclat lors des législatives anticipées des 6 mai et 17 juin 2012. Le paysage politique a été totalement chamboulé. Les socialistes du PASOK ont pris une déculotté historique alors qu’ils gouvernaient le pays quasiment sans interruption depuis 1981. Les partis traditionnels qui soutenaient les plans d’austérité imposés par la « Troïka » (UE, Banque mondiale, FMI) ont été lourdement sanctionnés. Le PASOK est arrivé en troisième position le 6 mai avec 13,18% des voix, perdant 30,7% par rapport aux législatives de 2009, perdant donc 109 députés, n’en gardant que 41, revenant au niveau électoral qu’il avait aux élections d’octobre 1974, trois mois après la chute de la dictature des colonels.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO