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Hezbollah-Israël: le scénario d’une guerre régionale est-il évité?

Comment empêcher l’embrasement au Proche-Orient ? C’est la question de notre Grand Angle, ce soir, après les récentes confrontations directes entre le Hezbollah et Israël… Retour au calme précaire, guerre évitée mais pour combien de temps ?

Dans le contexte de tensions accrues entre Israël et le Hezbollah au Proche-Orient, un jeu complexe de dissuasion se dessine entre l’État hébreu et l’Iran et son proxy libanais. Un équilibre fragile et difficile à pérenniser compte tenu des assassinats ciblés de membres du Hezbollah et du Hamas, des nombreuses attaques du Hezbollah sur les infrastructures miliaires israéliennes, et des pourparlers laborieux entre les deux parties. N’ayant pas d’intérêt à voir la région s’embraser davantage, l’Iran, malgré la promesse d’une vengeance après l’assassinat du numéro 2 du Hamas, Ismaël Haniyeh, ne semble pas avoir la volonté d’aller plus loin.

Netanyahu cherche à perpétuer l’état de conflit, premièrement parce qu’il est contesté au sein de son pays et par sa propre population, et qu’il risque notamment la prison en Israël, deuxièmement car il risque de se retrouver devant une Cour internationale de justice pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.

Malgré un retour à la paix improbable, les négociations pourront certainement aboutir. Les discussions pour un cessez-le-feu sont en haut de l’agenda. Néanmoins, les multiples conditions imposées par Netanyahu – comme par exemple la conservation du contrôle du corridor de Philadelphie, que rejette catégoriquement les Égyptiens et les Palestiniens – viennent retarder le règlement du conflit dans la bande de Gaza.

 

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Dictature un mal arabe ?

Paul Balta, 10 janvier 2012
« Paul Balla Michel Aflak, le Syrien orthodoxe qui a fondé le parti Baas – en français, « Résurrection » – en avril 1947 à Damas avec son compatriote sunnite Salah al-Din al-Bitar, a défini le socialisme arabe comme un mélange de socialisme – et non de marxisme, jugé matérialiste et athée – et de nationalisme panarabe. La devise du parti était ainsi « Wahdah, Hurriyah, Ishtirrakiyah », soit  » Unit é, Liberté, Socialisme » : à côté de l’ambition de créer un seul État arabe, ce premier parti Baas, anticolonialiste et anti-impérialiste, qui prônait la laïcité pour abolir les frontières confessionnelles divisant la nation arabe, se voulait clairement démocratique. »

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Lettre d’information de l’iReMMO