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Israël : au nom de la démocratie

La réforme judiciaire, portée par le gouvernement le plus à droite et nationaliste qu’Israël n’ait jamais connu, suscite un mouvement de protestation sans précédent : tandis que ses défenseurs la décrivent comme une nécessité afin de renforcer la démocratie dans le pays, ses opposants la considèrent comme un projet qui mettrait fin à l’actuelle démocratie et entraînerait un changement de régime.

Dans le système politique israélien, le gouvernement s’appuie obligatoirement sur la majorité du Parlement (plus de 60 sièges sur 120). En raison de l’absence de Constitution, d’une répartition du pouvoir législatif et des compétences essentiellement honorifiques du président, aucun autre mécanisme que la Cour suprême ne peut agir efficacement.

La réforme judiciaire promue par le gouvernement de Benjamin Netanyahou – plus précisément par le ministre de la Justice, Yariv Levin, et le président du Comité parlementaire Constitution, loi et justice, Simcha Rotman – vise à brider les pouvoirs de la Cour suprême. Cette institution qui, d’un point de vue français, remplit à la fois les fonctions du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État et de la Cour de cassation, représente le seul contre-pouvoir au gouvernement.

Nitzan Perelman, politiste et co-responsable du Magistère de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Nouvelles de Tunisie

Jean-François Coustillière, 16 janvier 2011
Après un tour d’horizon à travers divers contacts dispersés en Tunisie, il apparaît que la situation est terriblement anxiogène pour les Tunisiens. Certes, la grande majorité est fière et heureuse de ce que la jeunesse a réalisé. La surprise est forte et la joie globalement très partagée. Ben Ali est parti et le sentiment de soulagement habite la plupart des citoyens, mais certainement pas tous et c’est bien là que commencent les difficultés. La révolution est passée, il convient donc à présent de convertir cet événement en un nouvel élan à caractère démocratique afin de construire un meilleur avenir pour la population. En d’autres termes, rétablir le calme et la sérénité pour préparer l’avenir dans un cadre d’Etat de droit et dans le respect de la loi.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO