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Israël : au nom de la démocratie

La réforme judiciaire, portée par le gouvernement le plus à droite et nationaliste qu’Israël n’ait jamais connu, suscite un mouvement de protestation sans précédent : tandis que ses défenseurs la décrivent comme une nécessité afin de renforcer la démocratie dans le pays, ses opposants la considèrent comme un projet qui mettrait fin à l’actuelle démocratie et entraînerait un changement de régime.

Dans le système politique israélien, le gouvernement s’appuie obligatoirement sur la majorité du Parlement (plus de 60 sièges sur 120). En raison de l’absence de Constitution, d’une répartition du pouvoir législatif et des compétences essentiellement honorifiques du président, aucun autre mécanisme que la Cour suprême ne peut agir efficacement.

La réforme judiciaire promue par le gouvernement de Benjamin Netanyahou – plus précisément par le ministre de la Justice, Yariv Levin, et le président du Comité parlementaire Constitution, loi et justice, Simcha Rotman – vise à brider les pouvoirs de la Cour suprême. Cette institution qui, d’un point de vue français, remplit à la fois les fonctions du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État et de la Cour de cassation, représente le seul contre-pouvoir au gouvernement.

Nitzan Perelman, politiste et co-responsable du Magistère de l’iReMMO

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Dictature un mal arabe ?

Paul Balta, 10 janvier 2012
« Paul Balla Michel Aflak, le Syrien orthodoxe qui a fondé le parti Baas – en français, « Résurrection » – en avril 1947 à Damas avec son compatriote sunnite Salah al-Din al-Bitar, a défini le socialisme arabe comme un mélange de socialisme – et non de marxisme, jugé matérialiste et athée – et de nationalisme panarabe. La devise du parti était ainsi « Wahdah, Hurriyah, Ishtirrakiyah », soit  » Unit é, Liberté, Socialisme » : à côté de l’ambition de créer un seul État arabe, ce premier parti Baas, anticolonialiste et anti-impérialiste, qui prônait la laïcité pour abolir les frontières confessionnelles divisant la nation arabe, se voulait clairement démocratique. »

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Lettre d’information de l’iReMMO