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Israël-Hamas: des libérations sous tensions

Après la dernière image de la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO revient dans « En Scociété » (Saison 2) sur la connotation du terme prisonnier dans le contexte palestinien et la question de la disparition du Hamas. Plus profondément, elle décrypte le regard des palestiniens envers ce dernier et la contrainte de quitter la terre qui s’affronte aux Gazaouis, ce qui forme une menace d’un nouvelle Nakba comme en 1948. Elle rappelle également le plan arabe de paix proposé en 2002 et refusé par Israël. Suite à la chute du régime d’Al-Assad en Syrie, Levallois décrit le profil du nouveau président syrien par intérim d’Ahmad el-Chareh et plus généralement la situation en Syrie.

Parmi les milliers de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, certains n’ont pas eu de procès sous le régime de détention administrative. Alors lors de leur libération, ils sont considérés comme des otages et parfois des héros pour les Palestiniens.

Au niveau du Hamas, il est un mouvement ancré dans la société palestinienne, même si de nombreux Palestiniens n’adhèrent pas à son idéologie, il est vu aujourd’hui pour certains comme le seul mouvement qui défend leurs droits. D’où, l’idée de le faire disparaître n’est pas possible à moins de faire disparaître toute la société.

Par ailleurs, l’ensemble des pays arabes ont proposé un plan de paix de 2002 lors d’un sommet de la Ligue arabe à Beyrouth qui reconnaissait l’État d’Israël, qui permettait de trouver une solution politique, avait été refusé par Israël. Les pays arabes et l’Arabie Saoudite en particulier entend remettre sur la table ce plan, même si ses conditions sont aujourd’hui plus difficiles qu’en 2002.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Vers un printemps démocratique arabe ?

Marie Dabrane, 26 janvier 2011
L’effondrement du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, au terme de plus de 23 années d’un pouvoir sans partage, restera dans les annales comme l’un des bouleversements majeurs de l’histoire arabe récente. Et déjà, une même question brûle toutes les lèvres : la « Révolution de jasmin » entraînera-t-elle dans son sillage un « printemps démocratique arabe », de l’Afrique du Nord jusqu’au Golfe, en passant par le Moyen-Orient ? La chute brutale et inattendue du diktat de Tunis, considéré pourtant comme l’un des systèmes autoritaires les plus résilients dans la région, n’est pas sans susciter la peur de nombreuses capitales arabes, inquiètes que cette vague démocratique se propage à leurs sociétés, selon un « effet domino » comparable à celui qui avait précipité la fin de l’Union soviétique dans les années 1990.

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Lettre d’information de l’iReMMO