La situation ne cesse de se dégrader depuis près d’un mois au Proche-Orient. Tout a commencé, cette fois, avec des attaques meurtrières contre des Israéliens dans plusieurs villes de l’État hébreu, ce qui a poussé l’armée israélienne à un déploiement massif en Cisjordanie. Mais depuis deux jours, les choses se sont encore envenimées avec des heurts entre Palestiniens et policiers israéliens sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem. Ces heurts interviennent en pleine Pâques juive et en plein mois du ramadan. Pourquoi la région s’enfonce-t-elle à nouveau dans la violence ? Jusqu’où peut aller cette spirale ?
Israël-Palestine: pour un retour au politique
Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.