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Israël ne veut que la domination militaire. Sans plan politique, la guerre sera sans fin

L’idée de cette coalition sera amenée à un mot qui est « domination » des territoires palestiniens occupés et aussi dominer la région. Au Sud du Liban, on me disait « on n’est plus en sécurité car on sent qu’à tout moment soit on peut être bombardés, soit attaqués » alors il y a ce sentiment d’inquiétude profonde. D’ailleurs, beaucoup de gens ont été démolis. À Khiam par exemple, ils ne savent pas quoi faire. Ils n’osent pas recommencer une reconstruction aujourd’hui alors que c’est chez eux. Parmi ces habitants, il y en a qui n’ont rien à voir avec le Hezbollah mais qui habitaient là-bas. Cette incertitude est alors présente, ce qui profite au fond à Israël.
Pour la Syrie, c’est un peu la même chose. Ils ont pris des gains miliaires. Ce qui est important est la tactique existante, sans perspective autre que la domination militaire. S’il n’y avait pas derrière l’idée d’un plan politique global, qui viendrai rééquilibrer les choses, on va verre une guerre sans fin.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

France – Pays arabes : à contresens de l’Histoire ?

Robert Bistolfi, 20 février 2011
Etait-il vain d’espérer une autocritique collective pour sortir par le haut de compromissions à courte vue avec les pouvoirs établis du monde arabo-musulman proche ? A droite, mais aussi à gauche de l’échiquier politique français, beaucoup se sont fourvoyés. Jusqu’au bout, illustrée caricaturalement par le comportement de la ministre des Affaires étrangères, une raison d’Etat cynique a conduit à privilégier la collusion avec des régimes autoritaires et corrompus contre un pari sur l’avenir démocratique des peuples. Obsédé par la catastrophe iranienne, tétanisé par le 11 septembre, prêt à tout pour sécuriser son approvisionnement énergétique, l’Occident dans son ensemble n’a développé qu’une vision réductrice des sociétés arabes et, plus largement, musulmanes.

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Lettre d’information de l’iReMMO