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La radicalité du Hamas permet à Benyamin Netanyahou de justifier la sienne

Comment Israël peut-il réagir après l’attaque lancée par le Hamas contre son territoire le 7 octobre dernier ? Outre la vulnérabilité de l’Etat hébreu, en dépit des mesures de protection érigées autour de la bande de Gaza, cette offensive sanglante a remis la question palestinienne au centre du débat politique moyen-oriental.

Dans cette énumération de termes, il faut d’abord en ajouter un : Israël est une puissance occupante au regard du droit international et des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies. Elle occupe la Cisjordanie depuis la guerre des Six Jours en 1967.

Elle a aussi occupé la bande de Gaza à partir de cette date. Certes elle a évacué ce territoire en 2005, sous un gouvernement dirigé par Ariel Sharon, mais depuis lors elle l’enferme en lui imposant un blocus. Cela dit, en effet, Israël est une puissance économique, militaire et économique, et dans ces conditions, on peut se demander comment elle n’a pas su prévenir l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre dernier. Plusieurs niveaux d’explication sont possibles…

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Barack Obama à Al-Azhar : un discours fondateur

Robert Bistolfi, 3 septembre 2009
Barack Obama et Georges W.Bush : tout a déjà été dit sur leurs différences et sur les ruptures que le nouveau président incarne. Tout a déjà été dit, sauf peut-être l’essentiel : on n’a pas assez souligné la perspective longue qui est la sienne, sa position éthique sur des sujets touchant à l’avenir de l’humanité dans son ensemble. Il pose à la fois des objectifs et des principes pour guider l’action, en jalonnant la voie de sorte que les contraintes de la réalité (qui imposeront des compromis) ne fassent pas dévier du cap. Il l’avait fait avec ses textes fondateurs sur les relations interraciales (discours de Philadelphie [3]) ou sur un monde dénucléarisé (discours de Prague [4]). Tout aussi fondateur apparaîtra le discours qu’il a prononcé le 4 juin 2009 à l’université Al-Azhar, au Caire : au-delà de l’apaisement des tensions avec les sociétés à majorité musulmane, il pose les fondements d’une « politique de l’universel » vraiment novatrice.

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Lettre d’information de l’iReMMO